Auréolé de son doublé coupe d'Europe-championnat de France la saison dernière, le HBLC veut récidiver cette année. Avec un écart moyen de 44 points en leur faveur lors des cinq premières journées, les azuréens ne tremblent pas en ce début de saison. Ils sont confiants avant le choc de ce week-end face à Meaux, l'autre équipe invaincue de Nationale A. Mais les joueurs du Cannet se méfient de ce déplacement. "Notre début de saison ne peut que nous encourager à être confiants. Mais c'est une opposition compliquée face à un candidat au titre" explique Alexandre Farrugia, le président du club.

La trève internationale a mis entre parenthèses le championnat pendant trois semaines. Une période d'activité qui peut enrayer bonne dynamique du Cannet. "Les joueurs n'ont pas eu de vacances" expliquent le président. A raison de 5 entrainements par semaine, les joueurs ont conservé leur forme.  "Ce qui peut nous manquer c'est le rythme de compétion" souligne Alexandre Farrugia.  "Mais la situation est la même pour les deux équipes" poursuit-il.

Un club de basket à part entière

Rien ne différencie le HBLC de n'importe quel autre club de basket-ball français.  Les pom-pom girls assurent le show à la mi-temps et un kop de supporters, les abeilles cannetanes, réveillent les tribunes. Une vingtaine d'entre eux seront présents à Meaux pour soutenir les joueurs "or et noir" lors du match de samedi.

L'équipe élite du Cannet est internationale avec pas moins de 4 nationalités représentées (française, américaine, algérienne et anglaise). Un total similaire à ce que l'on peux trouver dans les effectifs professionels de Pro A. L'équipe compte même un membre de l'équipe handibasket des Etats-Unis. Arrivé au club en 2013, Trevon Jenifer est notamment médaillé de bronze aux derniers jeux paralympiques de Londres (2012). Cet été il est revenu du championnat du monde avec l'argent autour du cou. Il est le symbole du professionalisme naissant dans le handibasket.

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