Le PSG Hand comme une évidence

Grâce à l’appui de QSI (propriétaire du PSG) le Paris Handball est devenu le PSG Hand à l’été 2012. S’en suivi alors un recrutement faramineux : Mikkel Hansen, Didier Dinart, Luc Abalo, José Manuel Sierra, Marko Kopljar, Robert Gunnarsson ou encore le coach Philippe Gardent.

Avec cet effectif pléthorique Gardent mène le PSG Handball à son premier titre national. Une seule défaite et un seul nul au compteur en fin de championnat : 49 points amassés au total. Cependant ce n’est pas une saison parfaite pour les franciliens car Montpellier stoppe l’élan de victoires du PSG en finale de la Coupe de France : pas de doublé. C’est Dunkerque, dauphin des parisiens en D1, qui remporte la Coupe de la Ligue. Montpellier termine troisième du championnat alors que Chambéry est quatrième et Nantes cinquième. Créteil et Billère, avec un zéro pointé, sont relégués.

En clair la hiérarchie établie et préétablie des saisons précédentes avec Montpellier champion et Chambéry éternel second est bouleversée. La raison principale est l’arrivée du Qatar au Paris Handball.

+ Le PSG sacré

La remise du trophée aux joueurs parisiens

Metz en l’absence de concurrence

La 61e édition du championnat de France féminin de handball débute sans le tenant du titre, Arvor, relégué pour des problèmes financiers. Le messines ont alors un boulevard devant-elles. Dans une compétition à 10 clubs, le Metz Handball remporte la saison régulière avec 51 unités (16 victoires, 1 nul, 1 défaite). Fleury-les-Aubrais suit les lorraines avec 45 points.

Place aux playoffs où Metz domine facilement Issy Paris en demi-finales, Fleury se défaisant de Mios-Biganos. On a donc une finale rêvée entre les deux premiers de la saison régulière. Mais cet affrontement est déséquilibré : les messines l’emportent deux fois pour s’offrir un 18e titre national. Metz s’offre la Coupe de France mais laisse échapper la Coupe de la Ligue à Issy Paris après une défaite d’un but en quarts contre Fleury. Au bout des playdowns c’est Dijon qui est relégué.

+ Metz remporte la Coupe de France

La surprise Hambourg

2 juin 2013, Lanxess Arena de Cologne, le HSV Hambourg remporte son premier titre européen face au FC Barcelone. Une victoire 30-29 à l’arrachée mais le Graal est là : les allemands sont sur le toit de l’Europe. Dans un Final Four composé de Kiel, Kielce, Barcelone et donc Hambourg, le club dernièrement cité impose sa puissance à Kiel, pourtant détenteur du trophée, et se qualifie pour la grande finale. De son côté, Barcelone domine Kielce 28-23. En levée de la grande finale il y a la petite sœur celle des perdants : elle est d’un niveau incroyable, ce sont les polonais de Kielce qui l’emportent 31-30. Vient ensuite la finale, la vraie. De l’intensité, de l’engagement 11-9 pour les espagnols à la pause mais les allemands ne s’avouent pas vaincus et décrochent des prolongations haletantes. Devant 20 000 spectateurs tous acquis à la cause de Hambourg les favoris du public créent la sensation et l’emportent 30-29 avec un 5-4 en prolongations. Le français Daniel Narcisse, aujourd’hui au PSG Hand et élu meilleur joueur du monde 2012, est nommé dans l’équipe type de la compétition.

Le bilan des clubs français n’est pas celui attendu. Tout d’abord, Saint-Raphaël s’incline en finale du tournoi de qualification. Ensuite Montpellier et Chambéry ne passent pas le cut du premier tour… Comme le signe d’une fin de cycle.

+ Hambourg sur le toit de l'Europe

Les plus belles réalisations de l'édition

Györ et sa pépite norvégienne fait tomber Larvik

Les hongroises du Györi Audi ETO KC sont championnes d’Europe. Après une victoire 23-22 en finale sur les norvégiennes de Larvik, elles sont au paradis. Une française remporte ce titre : la légendaire Raphaël Tervel, héroïne du Mondial 2003. Pour Tervel et Heidi Løke, star du handball norvégien, se titre est marquant : Larvik est leur ancien club. C’est le premier sacre européen pour Tervel. Comme Arvor a été relégué administrativement, Issy prend part à un tournoi de qualification mais ne se qualifié pas : aucun club français engagé dans cette édition de la Ligue des Champions féminine.

Les 5 plus beaux buts de la finale

Barcelone, Kiel, Tchekhov et Veszprem champions

En Espagne le FC Barcelone s'offre facilement le titre national : l'Atlético, second, est relégué à 9 points ! C'est la dernière saison au plus au niveau du club de Madrd qui a déposé le bilan...

Kiel est champion d'Allemagne, 18e titre. 7 point d'avance sur Flensburg-Handewitt et Rhein-Neckar Löwen. Hambourg, champion d'Europe, n'est que 5è et n'est pas qualifié pour la Ligue des Champions !

16e titre national en Russie pour le Medvedi Tchekhov, le 14e consécutif ! En Hongrie, Veszprem est sacré pour la 21e fois depuis 1985.

L’Espagne au paradis

A domicile, les espagnols ont tout arraché ! Deuxième du premier tour avec une seule défaite puis des victoires convaincantes sur la Serbie, l’Allemagne et la Slovénie pour se qualifier en finale face aux champions d’Europe danois. Mais lors de cette finale rien ne pouvait arriver aux ibériques : victoire énorme et insolente de réussite 35-19. C’est le second sacre mondial pour l’Espagne après celui de 2005. Le MVP de la compétition est le parisien Mikkel Hansen.

Les Experts, pourtant tenants du titre, s’inclinent lourdement 30-23 dès les quarts contres les croates. Les français terminent au final 6è, en espérant un meilleur résultat à l’Euro dans quelques semaines…

La cérémonie protocolaire avec la joie espagnole

Le Brésil pour l’Histoire

Pour la première fois depuis 1995 et le sacre de la Corée du Sud, un pays non européen remporte le Mondial féminin. C’est une page d’histoire qui s’est ouverte ce 22 décembre à la Kombank Arena de Belgrade. Les brésiliennes ont dominé les hôtes serbes 22-20 emmené par une Alexandra do Nascimiento à 6 buts et une doublette de gardiennes à 40% de réussite aux arrêts. La Denamark prend la troisième place.

L’équipe de France, défaite par les polonaises en quarts de finale, prenant une 6e place au final. La première campagne internationale d’Alain Portes, qui remplace Olivier Krumbholz au poste de sélectionneur, est donc une demi-réussite. Réussite parce que les filles sont restées invaincues en phase de poules battant les monténégrines et échec car défaite face aux polonaises en quarts après un non-match.

La vidéo complète de la finale, historique pour le handball féminin

Ce qui a fait 2013 a été riche en émotions, en confirmations et en surprises : vivement 2014 !

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Florian Burgaud
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