Une victoire par les rebonds

Même si ce ne sont pas les stats les plus glamours, les rebonds représentent une véritable force dans ce sport. Véritables instigateurs de rythme, ils permettent à une équipe d’imposer son tempo au fil de la rencontre. Et Indiana a parfaitement illustré ce procédé. Dominant les Knicks (54 à 38) dans cette catégorie, les Pacers vont ainsi avoir un contrôle total du match, même quand les visiteurs tentaient un come-back inespéré. Une rapide prise en main du match par George Paul et les siens ont obligé NYC à courir après le score, leur enlevant une certaine pression. Par ces captations offensives et défensives, Indiana a ainsi eu une mainmise sur le ballon, privant les Knicks de leurs multiples munitions.

Les failles du jeu new-yorkais

Même si Mike Woodson a apporté une volonté défensive à New York, le jeu offensif proposé reste « téléphoné ». Adeptes du jeu en isolation, les Knicks font plus confiance à leurs qualités offensives individuelles qu’à la force entière d’une équipe. Les solistes tels que Carmelo Anthony et JR Smith peuvent ainsi laisser libre cours à leur imagination, mais dans un soir sans, leurs performances restent souvent les auteurs de la défaite. Avec seulement 14 passes décisives, NY n’a jamais réussi à imposer un jeu collectif et à espérer reposer sur les seuls exploits individuels de Smith et Melo. Étouffées par une défense très dense imposée par les Pacers, les Knicks se retrouvent à deux défaites d’affilée bien qu’un sursaut d’orgueil leur avait permis de remporter le Game 2.

Une équipe minée

Il faut quand même rappeler à la décharge des Knicks que l’effectif n’est pas totalement complet. Cette saison aura été marquée par les blessures et à l’heure actuelle, les équipes en meilleure forme sont celles qui dénombrent le moins de joueurs à l’infirmerie. Côté NY, on ne rentre pas dans cette catégorie. Amar’e Stoudemire revient juste et son temps jeu est limité à 10-15 minutes, Shumpert a ressenti des douleurs aux genoux (et ça se voit dans les stats : 0pt à 0/6 aux tirs en 16 minutes) et Smith ne se serait pas entraîné récemment, tout comme Martin. Cette multiplication de pépins n’arrange aucunement les affaires des Knicks qui se trouvent à l’heure actuelle dominé, de la tête et des épaules, par d’incroyables Pacers. On peut même ajouter que la bonne forme de George Hill n’est pas étrangère à cette réussite car à travers une petite stat, tout son impact est souligné. Quand le meneur d’Indiana score 14 pts ou plus dans une rencontre, les Pacers sont à un record de 7-0 en playoffs contre 0-3 dans le cas inverse. Précieux le Hill, non ?

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