Les chutes, l'orage, la pluie mais aussi et surtout la chaleur et le spectacle auront été les grands animateurs de ce 100e Tour de France. Sans oublier, la patrouille de France et le spectacle sons et lumières sur l'Arc de Triomphe. Cette année, les organisateurs avaient vu les choses en grand !

Orica-GreenEDGE et ... Froome durant la première semaine

Lors de la première étape, Kittel a ouvert le bal en remportant le premier sprint du Tour. Greipel, lui, remporte son premier sprint intermédiaire. Le premier d'une longue série qui lui vaudra le surnom de Mr Sprint Intermédiaire. Lors de la deuxième étape, c'est Bakelants, le prodige de la Radioshack qui devance Peter Sagan grâce à un contre rondement mené. Durant la dernière étape Corse, Simone Gerrans s'empare du maillot jaune en battant Sagan d'un cheveu (il termine pour la deuxième fois consécutive second). Par la suite, pour la première étape sur le continent, Orica GreenEdge remporte le contre la montre par équipe d'une courte tête ! En effet, 0"75 les sépare de Omega Pharma-Quick-Step. A Marseille, c'est Cavendish qui remporte son premier sprint. A Montpellier, Gerrans offre son maillot jaune à Dary Impey qui devient le premier Sud-Africain à être en jaune. On oublierait presque que Greipel remporte lui aussi sa première étape. Le lendemain, Sagan se rebelle avec la Cannondale qui fait un boulot incroyable. En effet, la formation américaine sème tous les sprinteurs grâce à un gros coup d'accélérateur à 50 km de l'arrivée. Les coureurs retardataires arriveront à plus de quinze minutes ! Avant-dernière étape de la première semaine. Castres-Ax 3 Domaines. Première arrivée au sommet sur un col de première catégorie. Et c'est Froome qui fait la démonstration en s'emparant d'un maillot jaune qu'il conservera jusqu'à Paris mais en repoussant son dauphin et coéquipier à plus d'une minute. Tous les favoris perdent énormément de temps et on craint que le Tour ne soit déjà fini. Mais à la veille d'un jour de repos bien mérité, la Movistar se met en action et lâche Porte qui terminera à 14 minutes des favoris. Le peloton explose dès le premier col (2e catégorie), Froome n'a aucun coéquipier, Kennaugh chute dans un fossé. Voilà la première grosse étape avec son lot de rebondissement et c'est pour voir cela que l'on aime le cyclisme. Jusqu'à l'arrivé, les favoris se neutraliseront et seuls Daniel Martin et Fuglsang parviendront à s'extirper du groupe des cadors. Le coureur de la Garmin remportera l'étape face au coureur d'Astana et mettra un terme à la première semaine.

Kittel, la Saxo Tinkoff et ... encore Froome à mi-chemin

Début de la deuxième semaine, Kittel remporte son deuxième sprint à St-Malo. La course est marquée par la chute de Tom Veelers. Cav' lui aurait donné un coup de coude involontaire... Le lendemain, place au premier contre la montre individuel. Et à ce petit jeu-là, c'est le champion du monde le plus fort. Tony Martin remporte l'étape à 12 secondes de Froome qui reprend encore du temps sur ses adversaires. A Tours, c'est Kittel qui s'impose de nouveau. A Montrond, le Cav' remporte sa deuxième et dernière étape mais ça, il ne le sait pas encore... Mais ce n'est pas le seul gros coup sur cette étape. En effet, Valverde, le leader de la Movistar, crève. Le problème est que le vent souffle énormément en plaine et cela est propice aux bordures. Ballaverde va ainsi se faire surprendre. La formation hollandaise, la Belkin, va alors rouler afin qu'il ne puisse pas revenir. Le coureur espagnol va alors tout perdre en accusant un retard de 9'54 à l'arrivée. Mais ce n'est pas tout ! Cela a donné des idées à la Saxo de Contador qui va alors attaquer la Sky. Résultat, un magnifique coup d'éclat comme on en voit rarement sur des étapes dites, "de plat". Ils vont ainsi réussir à créer un écart et c'est le début d'un contre la montre par équipe. Au final, la formation de Bjarne Riis va reprendre plus d'une minute sur Froome. La Sky est prevenue, Contador ne rendra pas les armes. Nous sommes à la moitié du Tour, c'est la première fois que l'échappé va au bout et c'est Trentin qui s'impose sur le fil en revenant sur Simon. Deuxième grosse étape de montagne et première dans les Alpes avec l'ascension du Mont Ventoux ! Encore une fois, Chris Froome prend le meilleur sur ses adversaires et lâchant Contador en sprintant assis sur sa selle. Il revient sur Quintana, fait un bout de chemin avec, et attaque pour remporter sa deuxième étape. Cette victoire aura pour but de créer un peu de suspicion autour de la Sky et du maillot jaune. L'anglais n'aura de cesse de se défendre mais on ne doit pas l'accuser d'une faute qu'il n'a pas commise sans preuves. D'autant plus que c'est le résultat d'un dur labeur. Il a récolté ce qu'il a semé.

Le show Riblon et la Movistar pour finir

Dernière semaine de ce 100e Tour. A Gap, c'est le coureur de la Movistar, Rui Costa qui reportera l'étape après s'être échappé dans le Col de Manse. Le Col où Contador et Andy Schleck s'était livré une bataille acharnée en 2011. Il terminera devant Christophe Riblon et Jeanneson, les deux français de l'AG2R et de la FDJ. Place maintenant au dernier contre la montre, le deuxième en individuel. Alberto Contador est dans un grand jour. Il passe en tête au deux sommets et va longtemps croire à une victoire d'étape mais c'était sans compter Froome qui lors de la dernière descente reprendra plus de dix secondes sur El Pistolero. Cependant, comme maigre consolation, l'espagnol se verra prendre la seconde place du général au dépend de Mollema qui perdra quatre minutes à Chorges. Et voilà, nous y sommes. L'étape mythique. Le point culminant de ce 100e Tour de France. Les deux ascensions de l'Alpes d'Huez. Ce sera le théâtre d'un duel Riblon-Van Garderen. Et à deux kilomètres de l'arrivée, le français, profitant d'une défaillance physique de l'américain, l'attaquera et remporter la seule étape française. Dans l'autre duel, pour le classement général cette fois. Quintana sera le plus fort juste devant Purito. Froome, lui, souffrira d'une hypoglycémie lors de la dernière ascension et ne devra son salut qu'à Porte qui lui apportera un gel énergétique. Mais cela, leur coûtera 20 secondes, puisque le ravitaillement dans les derniers kilomètres est interdit. Peu importe, l'anglais accentue encore un peu plus son avance sur Contador qui verra revenir sur lui, le colombien au classement général. J-3 avant l'arrivée sur les Champs. Au Grand-Bornand, Rui Costa remportera sa deuxième étape après avoir repris Pierre Rolland dans la dernière montée (il souffrait de crampes). Sous une pluie diluvienne, les favoris se neutraliseront. Avant-dernière étape. On aura le classement général à l'arrivée... Le Semnoz va faire énormément de dégâts. Contador se verra échouer au pied du podium malgré l'aide de son coéquipier, Kreuziger, impressionnant sur ce Tour. L'espagnol lui doit beaucoup puisqu'il n'a pu suivre le rythme de ses principaux adversaires. Il lui reste beaucoup de travail s'il veut remporter le Tour 2014. Tinkov, le fondateur de la Saxo-Tinkoff et milliardaire russe, signalera son mécontentement sur Twitter «La performance de Contador n'a pas été bonne, a indiqué le Russe sur son compte Twitter. Il est trop riche et n'a pas assez faim. C'est mon avis, je l'assume. Il doit travailler plus dur». Froome a semblé moins fringuant lors de l'Alpe d'Huez et du Semnoz mais grâce à son avance, il a pu gérer. Quintana, remporte l'étape après avoir lâché l'anglais qui avait pourtant allumé la première mèche dans le trio (Quintana,Purito et Froome). C'est bien le grand espoir de ce Tour, il s'inscrit dans la lignée des grands coureurs colombiens. Enfin, pour conclure ce Tour exceptionnel, Kittel remportera sa quatrième étape en mettant fin à la belle série de quatre victoires consécutives sur les Champs-Elysées de Cavendish.

Les classements

Commençons tout d'abord par le classement général.

L'anglais, natif de Nairobi (Kenya), survole le classement général en repoussant le second à plus de quatre minutes. Comme en 2012, il surclasse tous ses adversaires sauf que cette fois, c'est lui le leader de la Sky.

Intéressant de constater que nous avons quatre espagnols dans le Top 10. Le premier français est Romain Bardet, grande révélation de ce Tour de France, à la 15e place.

Passons maintenant au classement par équipe.

La Saxo-Tinkoff d'Alberto Contador et Roman Kreuziger remporte ce classement haut la main grâce au 4e, 5e et 16e place de l'espagnol, du tchèque et de Michael Rodgers (l'australien). Et ce, malgré la perte du podium lors de la 20e étape pour Contador et Kreuziger. C'est leur seul lot de consolation. Derrière on retrouve la formation française de AG2R, qui, malgré l'abandon de J-C Peraud a fait un excellent Tour.

Le meilleur grimpeur est ...

Nairo Quintana, le petit colombien remporte ce classement lors de l'avant-dernière étape au nez et à la barbe du maillot jaune, Christopher Froome.

Le maillot vert, comme en 2012, revient à ?

Peter Sagan, une victoire. Marcel Kittel, quatre. Le meilleur n'est sans doute pas récompensé mais le slovaque a fait preuve de sagesse en s'emparant très tôt du maillot vert (dès la 3e étape) et en gérant par la suite les écarts. Rappelons qu'il a chuté lors de la 1ere étape en Corse.

Mark Cavendish a, lui, perdu sur les Champs-Elysées après quatre succès consécutifs.

Le meilleur jeune qui succède à Tejay Van Garderen est colombien.

Eh oui, encore lui, il fait coup double en remportant le classement de meilleur grimpeur et de meilleur jeune ! C'est un futur très grand puisque grâce à la deuxième place au classement général, il joue déjà dans la cour des grands. Belle promesse d'avenir, il fait partie des pépites colombiennes. Son principal rival a longtemps été le polonais, Michał Kwiatkowski.

Et en bonus, les quatres meilleurs coureurs de chaque équipes (dans l'ordre bien sûr).

AG2R La Mondiale (+++) : Romain Bardet, J-C Peraud, Christophe Riblon et John Gadret.

Argos-Shimano (+) : Marcel Kittel, Degenkolb, Geschke et Tom Dumoulin.

Astana (+) : Fuglsang, Lutsenko, Brajkovic et Kessiakoff.

Belkin (++) : Mollema, Ten Dam, Gesink et Lars Boom.

BMC (-) : Van Garderen, Gilbert, Morabito et Marcus Burghardt.

Cannondale (+) : Sagan, Moreno Moser, De Marchi et Ted King.

Cofidis (+) : Daniel Navarro, Coppel, Taaramae et Le Mevel.

Europcar (-) : Rolland, Voeckler, Gautier et Cousin.

Euskaltel-Euskadi (+) : Nieve, Anton, Jon Izagirre et Astarloza.

FDJ (-) : Arnold Jeanneson, Alexandre Geniez, Thibaut Pinot et Bouhanni.

Garmin (++) : Talansky, Daniel Martin, David Millar et Ryder Hesjedal.

Katusha (++) : Joaquim Rodriguez, Daniel Moreno, Losasa et Kristoff.

Lampre (- - -) : Serpa, Cunego, Ferrari et Niemec.

Lotto-Belisol (+) : Greipel, De Clercq, Lars Bak et Sieberg.

Movistar (+++) : Quintana, Valverde, Rui Costa et Ruben Plaza.

Omega Pharma-Quick Step (+++) : Michal Kwiatkowski, Chavanel, Cavendish et Tony Martin.

Orica GreenEdge (++) : Gerrans, Daryl Impey, Matt Goss et Clarke.

Radioshack (+) : Klöden, A.Schleck, Bakelants et Voigt.

Sojasun (+) : Alexis Vuillermoz, Simon, Feillu et Hivert.

Saxo-Tinkoff (+++) : Contador, Kreuziger, Michael Rogers et Nicolas Roche.

Sky (++) : Froome, Porte, Siutsou et David Lopez.

Vacansoleil (+) : Juan Antonio Flecha, Thomas De Gendt, Van Poppel et Hoogerland.

Abandons

3e étape Ajaccio – Calvi
- Yoann Bagot (Cofidis) : abandon en cours d’étape (problèmes gastriques)
- Andrey Kashechkin (Astana) : abandon en cours d’étape (problèmes gastriques)

4e étape contre-la-montre Nice – Nice
- Edward King (Cannondale) : blessé à l’épaule, lâché dès le premier kilomètre du CLM, hors délais pour 7 secondes.

6e étape Aix-en-Provence – Montpellier
- Jurgen Van den Broeck (Lotto Belisol) : 4e du Tour 2012, non partant (genou)
- Maxime Bouet (AG2R) : non partant (fracture du poignet)
- Nacer Bouhanni (FDJ.fr), : Champion de France 2012, abandon en cours d’étape (problèmes gastriques et multi-traumatismes)
- Fredrik Kessiakoff (Astana) : 2e du classement de la montagne du Tour 2012, abandon en cours d’étape (touché au poignet sur une chute la veille)
7e étape Montpellier – Albi
- Janez Brajkovic (Astana) : 9e du Tour 2012, non partant (touché au genou sur une chute la veille)
- Christian Vande Velde (Garmin) : abandon en cours d’étape (chute au 11ème kilomètre)
- Adriano Malori (Lampre) : abandon en cours d’étape

8e étape Castres – Ax 3 Domaines
- Matteo Bono (Lampre) : abandon en cours d’étape

9e étape Saint-Girons – Bagnères-de-Bigorre
- Rohan Dennis (Garmin) : non partant
- Michael Shär (BMC) : non partant
- Jose-Ivan Gutierrez (Movistar) : abandon en cours d’étape
- Benjamin Noval (Saxo) : abandon en cours d’étape
- Vasili Kiryienka (Sky) : hors délais

13e étape Tours – Saint-Amand-Montrond
- Edvald Boasson Hagen (Sky) : non partant (fractures humérus et omoplate suite à la chute de la veille)

16e étape Vaison-la-Romaine – Gap
- Thibaut Pinot (FDJ.fr) : non partant (angine)
- Danny Van Poppel (Vacansoleil) : non partant

17e étape Embrun – Chorges
- Gorka Izaguirre (Euskaltel) : non partant
- Jean-Christophe Péraud (AG2R) : abandon sur chute

18e étape Gap – Alpe d’Huez
- Alexey Lutsenko (Astana) : abandon en cours d’étape
- William Bonnet (FDJ.fr) : abandon en cours d’étape

19e étape Bourg d’Oisans – Le Grand Bornand
- Jack Bauer (Garmin) : abandon sur chute dans la descente du Glandon
- Tom Veelers (Argos) : abandon en cours d’étape
- Marcel Sieberg (Lotto) : abandon en cours d’étape
- Christophe Le Mével (Cofidis) : abandon en cours d’étape
- Kris Boeckmans (Vacansoleil) : abandon en cours d’étape

20e étape Versaille – Paris
- Lieuwe Westra (Vacansoleil) : abandon en cours d’étape

La confirmation

Le petit colombien est la confirmation de ce Tour. Sa victoire lors de la dernière grande ascension est l'aboutissement d'un dur travail en Colombie. Il faut désormais qu'il se consacre aux contre la montre afin d'être plus complet et espérer un court ou moyen terme de remporter le Tour de France.

Les déceptions

Une nouvelle fois, Rein Taaramae déçoit. 36e en 2012, 102e en 2013 alors qu'il était l'espoir du cyclisme estonien en 2011 après sa onzième place.

Evans aussi a déçu mais il a disputé le Giro 2013 dans des conditions climatiques épouvantables et cela n'a pas été facile de récupérer de ces efforts. Néanmoins, l'australien paraît sur la pente descendante.

Les surprises

Ils sont plusieurs à prétendre pour cette "distinction". Parmis eux, on retrouve Romain Bardet (15e), Talansky (10e) et Kwiatkowski (11e). Le premier a impressionné pour son premier Tour de France et plus généralement pour son premier grand Tour. C'était le deuxième meilleur français avant l'abandon de Peraud, lui aussi de l'AG2R.

Le coureur de la Garmin, pour son premier Tour de France, mais pour son troisième grand Tour, a confirmé tout le bien que l'on pensait de lui après, notamment, sa 7e place sur la Vuelta 2012. Il a peut être pris du galon et peut espérer devenir le leader de cette équipe à la place de Ryder Hesjedal qui n'arrive plus à bien figurer après avoir remporter le Giro 2012.

Venons-en au polonais. C'est une belle surprise. Deuxième grand Tour, premier Tour de France, il avait terminé 136e du Giro 2012. Peut-il espérer devenir le leader de Omega Pharma-Quick-Step? La venue d'un colombien prénommé Rigoberto Uran pourrait lui poser quelques soucis. Cependant, il ne fait aucun doute que ce jeune est bourré de talent.
Le super combatif

Après sa victoire à l'Alpe d'Huez, le français, Christophe Riblon de l'AG2R La Mondiale, remporte ce prix et la belle prime. Il a notamment été dans les échappées allant vers Ax-3 Domaines, au Mont Ventoux, à Gap et à l'Alpe d'Huez.

Le chiffre

Comme le nombre de victoires anglaises sur les deux derniers Tour.

Mais aussi comme le nombre de victoires francaises sur les deux dernières ascensions de l'Alpe d'Huez.

Comme les deux maillots verts remportés par Sagan après sa nouvelle victoire.

Comme les deux chutes de J-C Peraud en une journée.

Ou le nombre de coureurs de la Saxo et de la Movistar dans le Top 10.

Le nombre de victoires en jaune de Froome.

Le grand gagnant

On en a parlé un peu plus haut. Le coureur américain de la Garmin termine 10e au bout de l'avant-dernière journée. On l'a vu dans la montée finale du Semnoz, il était plus à son aise que les Daniel Navarro & Co.

Les grands perdants

Alejandro Valverde et Alberto Contador. Certainement les deux grands perdants de ce 100e Tour de France...

Le premier a eu un soucis mécanique durant l'étape menant à Montrond. Celui lui a fait perdre quasiment 10 minutes. Quand on voit qu'il termine à quinze minutes de Froome... Il aurait mérité mieux et au moins dans les cinq premiers. Cependant, la physionomie du Tour aurait été différente s'il était arrivé en même temps que Cavendish. Il a donc dû jouer les coéquipiers de luxe pour Quintana mais a aussi réussi à s'illustrer dans le Semnoz en arrivant devant Contador.

Contador. Parlons-en ! Deuxième au matin de l'avant-dernière étape et finalement quatrième le soir-même, il doit en avoir gros sur la conscience. Incapable de répondre aux attaques successives de Quintana, Froome, Purito, Valverde ou encore Porte, il ne doit sa quatrième place qu'à un super coéquipier en la personne de Kreuziger. Tout le monde (ou presque) attendait un mano a mano Froome-Contador, finalement on a eu un mano a mano Froome-Froome. Eh oui, le seul adversaire de l'anglais sur ce Tour, c'était lui-même et on l'a bien vu sur l'Alpe d'Huez (décidément riche en enseignements). Il a récemment déclaré vouloir se consacrer désormais au Tour 2014 pour être dans de meilleures dispositions. Il a intêret à travailler dur sous peine de voir ses derniers espoirs de grandes victoires s'envoler rapidement à 30 ans.

Revivez en images, les plus grands moments de ce 100e Tour de France (disponible sur Francetv sport).

Et toute la cérémonie de clôture (via eurosport).

Les cinq belles images

Rendez-vous l'année prochaine !