Ce n’est pas ce week-end que le Paris Saint-Germain fêtera son titre de champion de France. La faute à l’Olympique de Marseille, sorti victorieux de son affrontement avec le Sporting Club de Bastia. Les Corses ont offert une résistance farouche, notamment en seconde période, mais n’ont pas pu empêcher l’OM de dessiner son troisième succès d’affilée. Ce sont André-Pierre Gignac et Mathieu Valbuena qui ont guidé les Phocéens vers cette importante victoire, assurant pratiquement le podium à l’issue de la saison. L’avant-centre a marqué deux fois, le milieu offensif lui a servi deux offrandes grâce auxquelles il rejoint Mollo au sommet du classement des passeurs en Ligue 1.

Pendant quarante-cinq minutes, les joueurs d’Elie Baup ont livré une de leurs prestations les plus accomplies de l’exercice en cours. Gignac, après un mouvement qui a vu Jordan Ayew puis Valbuena toucher le ballon, s’est chargé d’ouvrir le score d’une superbe frappe enroulée du pied gauche (1-0, 12e). Après ce premier but, les Marseillais ont poursuivi leurs assauts sur la cage corse, mais ont manqué de chance dans la finition, Lucas Mendes voyant son coup de tête s’écraser sur la barre (16e) et Gignac reprenant sur la transversale une lumineuse ouverture de Valbuena (45e). Le meilleur buteur Phocéen, très en forme, a multiplié les frappes et les appels ce samedi.

Mandanda n'est plus invincible

Beaucoup d’occasions, mais un maigre avantage face auquel Bastia n’aura eu besoin que de quelques secondes pour l’effacer. C’est l’inévitable Florian Thauvin qui a remis les deux formations à égalité, d’une frappe sèche pied gauche (1-1, 46e). Une superbe réalisation pour le futur Lillois qui met un terme à la longue série de matchs lors desquels Steve Mandanda a gardé sa cage inviolée. A la suite de cette égalisation, les Bastiais se sont sentis pousser des ailes. Palmieri a armé une belle demi-volée qui est passée à côté (59e), puis Sablé a tiré directement sur le gardien local (66e). L’OM n’était pas en reste, mais est longtemps apparu incapable de prendre à défaut Mickaël Landreau.

Le dernier rempart Corse s’est dressé en mur infranchissable devant les tentatives de Morgan Amalfitano (51e) et Jordan Ayew (78e), mais a fini par céder devant la dextérité d’André-Pierre Gignac. Auteur d’un excellent appel sur le côté droit, il a été trouvé par Valbuena, s’est emmené le cuir d’un joli contrôle de la poitrine avant de conclure en envoyant la sphère dans le petit filet opposé (2-1, 81e). La Ligue des Champions tend encore un peu plus les bras à cette équipe de Marseille.