Rendez-vous en terre quasi-inconnue : les ultras. Ces supporters de l'extrême, supportant leur équipe dans les bons et dans les mauvais moments, à domicile comme à l'extérieur, souvent décriés par les médias et parfois même par leur club. Derniers exemples en date, la Brigade Sud Nice 1885, ou les nombreux groupes parisiens (Supras Auteuil, Boulogne Boys, Lutece Falco etc..). On peut noter également l'auto-dissolution des Green Angels, pour pouvoir faire plus d'animations sans pour autant être trop stigmatisés par les forces de l'ordre ou par l'état. Pour voir leur vision des choses, il était important d'interviewer l'un d'entre eux. Plutôt sympathisant ultra, abonné dans la Populaire Sud, il a accepté de répondre à nos questions, mais tout en gardant l'anonymat. Cela passe de la répression de toutes sortes (police, Etat), aux débats existentiels sur l'utilisation de fumigènes et pétards dans les stades de football. Il parlera également des nouveaux stades, et de la nouvelle ambiance à Paris, lui qui a fait le déplacement pour Paris-Nice la saison passée.

La ligue est de plus en plus répressive envers les groupes ultras. Comprenez-vous pourquoi, et surtout, avez-vous une explication pour sortir de cette répression ?

Premièrement non, je ne comprends pas la répression intense que subissent de plus en plus les groupes ultras tant les problèmes et incidents sont sensiblement moindres qu'à une certaine époque. Concernant la Ligue, on peut comprendre leur but qui est de remplacer les ultras par un public disons familial de consommateurs, capable de payer cher sa place de stade, de s'asseoir sans broncher, de consommer toute sorte de choses pendant le match. Le but de la LFP que je peux comprendre, est un but financier. En effet, les groupes ultras représentent un obstacle à la Ligue, car ils ne rapportent pas autant que ce que pourrait rapporter un éventuel public de consommateurs. Les ultras représentent un contre-pouvoir pour la Ligue en refusant certaines dérives mercantiles du football moderne. Voilà bien la seule explication que je trouve, je la comprends, mais bien sur je ne l'accepte pas.

La seule explication que je trouverai pour sortir de cette répression abusive de la Ligue serait, pour les représentants de chaque groupe, d'ouvrir le dialogue avec eux, ce qu'ils essayent de faire depuis longtemps d'ailleurs, mais le dialogue étant refusé par la Ligue, je pense qu'il est difficile pour eux de faire plus.

Comment contourner cette répression ? Les fumigènes sont souvent mis au coeur de ce sujet, pourquoi défendez-vous la cause des fumigènes ? Est-ce un symbole de cette répression ? Les pétards sont-ils importants eux aussi ?

Les fumigènes contribuent à l'ambiance et aux animations dans les stades. C'est pourquoi je suis pour les fumigènes dans les stades, non-seulement pour ça, mais aussi parce que le fumigène est un symbole de l'"ultra libre", de cette liberté d'action demandée aux hautes instances du foot, de cette liberté d'animer les tribunes et d'y mettre l'ambiance. Je trouve que les pétards sont aussi positifs à l'ambiance et font également partie ces symboles là oui. La Ligue considère ces objets dangereux dans les stades, alors que bien utilisés ils ne le sont pas. Pour moi, la sanction lors de l'utilisation d'un pétard ou d'un fumigène est compréhensible lorsque l'objet est envoyé sur un joueur/arbitre, ce qui est déjà très rare. Et ce qui est rageant dans ce cas de figure, c'est qu'au lieu d'identifier simplement le responsable de cet acte pour le sanctionner, la Ligue sanctionne la tribune tout entière de huis-clos, voire le stade entier. Dans le monde où nous vivons nous avons pourtant assez de moyens pour identifier l'individu, en témoigne toutes les caméras au stade, et les autres individus partageant la même tribune que celui qui a envoyé l'objet ne sont en rien responsables de cet acte, de ce fait, la sanction de huis-clos est purement arbitraire et injuste. Mais le pire dans tout cela, c'est qu'à Nice en tout cas, pas la peine d'envoyer des fumigènes ne serait-ce que sur le terrain pour se prendre des huis-clos, non, quand la Ligue juge qu'il y a trop de fumigènes en tribune elle sanctionne de huis-clos, ce qui a été le cas à de multiples reprises ces 2 dernières saisons (plusieurs huis-clos partiel et un total). La nouvelle sanction va d'ailleurs bientôt tomber concernant le "Comportement des supporters de l’OGC Nice - Usage de très nombreux engins pyrotechniques: La Commission décide de placer le dossier en instruction" suite au dernier match au Ray face à Montpellier. On croirait presque qu'on a à faire à des meurtriers des tribunes en lisant l'introduction de la phrase. Et ce qu'il y a de plus drôle c'est quand on voit les spots publicitaires de la Ligue (ou des chaînes ayant les droits TV de la LFP) utilisant les fumigènes pour montrer en avant les chaudes ambiances du championnat. La Ligue se sert des fumigènes d'un côté pour se faire de la pub, et d'un autre côté elle les interdit à ceux qui les utilisent, cherchez l'erreur.

Concernant le Parc des Princes, on a vu récemment un boycott de la part des Indians, ultras toulousains. Dans quelles conditions sont traités les Ultras au Parc ? Pensez-vous que le regard vis-à-vis des Ultras changera à Paris ?

J'ai fait le déplacement à Paris la saison dernière et c'est clairement un traitement minable que subissent les supporters visiteurs (pas seulement "ultras"). Déjà l'accès visiteur est flou, indiqué nul part, pas de parking visiteur d'ailleurs. Une fois la zone visiteur trouvée, pour y accéder il faut payer sa place au niveau de la grille qui sépare la zone visiteur de la rue accessible à tous, avec seulement une personne responsable de la sécurité du PSG pour vendre les places, très long pour des visiteurs qui viennent remplir le parcage à 900. Tout le monde s'amasse sur la grille et chacun attend son tour dans des conditions minables (ce qui est triste c'est que cela est plutôt légion dans beaucoup de stades en France, du classique, à tel point qu'on oublie souvent de le dénoncer). La place coûtait 20€ alors que la grande majorité des parcages visiteurs coûtent 10€ en France. Une fois cette étape passée, nous faisons la queue pour subir la fouille, qui dure plusieurs minutes par personne. En effet, une fois notre tour venu, chacun se dirige vers 2 représentants des forces de l'ordre. L'un se positionne devant, l'autre derrière. Un troisième filme l'intégralité de la fouille. Il nous est demandé de mettre au sol tout ce que nous avons sur nous, objets comme vêtements type pulls ou vestes, car les forces de l'ordre veulent vérifier qu'aucun d'entre eux soient du matériel "Brigade Sud Nice", la BSN étant le groupe ultra' qui prenait place en Populaire Sud, dissout par l'Etat en 2010.Le matériel BSN trouvé est alors saisi et détruit. La fouille corporelle est agressive, menée par les 2 forces mobiles (devant + derrière en même temps), nous sommes palpés de la tête aux pieds, en passant par le touché de zones intimes, puis les chaussures. Une fois la fouille passée, nous accédons au parcage visiteurs. Le matériel classique pour mettre l'ambiance est refusé: drapeaux, étendards, mégaphone...Etc. Nous sommes évidemment entourés de forces de l'ordre et filmés durant la totalité du match. Le symbole de la BSN (une tête de mort traversée d'un couteau) n'étant pas interdit par l'Etat, nous devrions théoriquement ne pas avoir de problème à cause de celui-ci, ce qui n'est pas le cas dans un parcage du type du Parc des Princes, l'un d'entre nous ayant été prit à partie par les forces de l'ordre pour avoir introduit ce symbole. Il est aussi interdit de lancer des chants depuis un muret surélevé (de façon à essayer de mettre de l'ambiance), et je passe les détails des provocations des forces de l'ordre vis à vis des supporters...
Voilà les conditions d'un supporter visiteur au Parc des Princes. De nos jours, nous apprenons que le prix de la place en parcage visiteurs à Paris passe à 35€ voire 45€ selon le match... le regard vis à vis des ultras à Paris ne risque pas de changer tant que les dirigeants actuels du PSG restent en place, et ça, les ultras parisiens le savent mieux que quiconque.

Vous dites que la Brigade Sud Nice, surnommée BSN a été dissoute par l'Etat en 2010, trouvez vous que l'Etat a mal géré son cas, ou c'est un cas noyé dans la masse ?

Bien sur qu'il y a énormément de reproches à faire sur cette dissolution, tant sur le fond que sur la forme, elle reste infondée, les arguments ne sont ni clairs, ne vrais pour certains (le décret de dissolution est disponible sur le net : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022144987), mais je pense que c'est pareil pour tout groupe dissout par l'Etat et que le traitement de celui-ci n'est pas une exception parmi les autres ayants subit le même sort. Le problème majeur étant que, depuis la dissolution du groupe, il n'y a plus de groupe officiel dans la tribune, donc, plus de responsables, donc, plus d'interlocuteur avec les différentes parties extérieures comme les forces de l'ordre/pouvoirs publics. Déjà que le dialogue n'a jamais été un point fort de leur côté, il est devenu inexistant car plus de responsable en tribune, comme une fracture entre les 2 parties. Plus de responsables en tribune, du coup chaque individu est libre et responsable de ses propres actes (car plus de groupe responsable sur qui taper). Si un individu de la tribune souhaite par-exemple balancer un pétard sur un joueur, il n'aura aucun scrupule à craindre une sanction pour le groupe derrière, personne ne l'en empêchera puisqu'il est donc le seul et unique responsable de ses actes. Seulement ça, c'est dans la théorie. L'Etat n'ayant pas pensé à cela, et n'assumant pas sa dissolution irréfléchie et injuste, a trouvé une nouvelle solution évoquée précédemment qui est celle du huis-clos. Avant avec un groupe officiel représenté dans la tribune, elle pouvait taper sur les doigts du groupe et de ses responsables pour ainsi exercer une pression. Dans le cas d'une tribune sans groupe officiel et où chacun est libre et responsable de ses propres actes, la Ligue, en plus de faire sanctionner individuellement le "fauteur de troubles" avec la collaboration de forces de police sur place, sanctionne toute la tribune, par zèle, facilité, tout ce que vous voulez, en ajoutant au moindre problème (en général utilisations de fumigènes, au pire envoi de ces derniers sur la pelouse) déjà sanctionné individuellement, une sanction collective qui est celle du huis-clos sur la tribune (voire sur tout le stade), la sanction collective étant forcément une preuve d'incompétence de réflexion de la Ligue, les autres individus de la tribune n'étant pas responsables du "fauteur de troubles" ayant osé allumé un fumigène ou le balancer sur la pelouse avant que le match ne commence... Un autre problème majeur est rencontré depuis la dissolution du groupe, lors des déplacements à l'extérieur. Lorsque le groupe existait officiellement, il était en droit de louer des véhicules tels que des cars pour organiser des déplacements officiels et encadrés. Mais avec cette dissolution il lui est interdit de faire de même. Cependant, en tant qu'individu supportant le club, chacun est en droit d'effectuer des déplacements à l'extérieur par ses propres moyens. Au début donc, chacun faisait les déplacements avec ses propres moyens: voitures personnelles, fourgons, voire train et avion, sans le moindre encadrement de forces de l'ordre. Comme le veut la dissolution, chacun était donc libre de mouvement lors du déplacement, et pour les déplacements les plus proches ce sont des centaines de véhicules individuels qui se déplaçaient tout au long de la journée dans la ville où jouait Nice. Bien évidemment, qui dit véhicules individuels non encadrés et libres de tout mouvement, dit éparpillement des véhicules, que ce soit sur le trajet mais surtout à l'arrivée en ville. Qui dit encadrement inexistant des forces de l'ordre et éparpillement des véhicules se déplaçant dit risque de rencontre avec des supporters locaux. Et qui dit rencontre avec des supporters locaux dit risque d'incident. Les incidents en déplacement avec des supporters locaux ce sont donc multipliés avec cette dissolution. Encore une chose à laquelle l'Etat n'avait pas pensé. Et n'assumant toujours pas sa dissolution irréfléchie et injuste, au fil du temps, les pouvoirs publics ont remit en place des encadrements des véhicules à l'entrée des villes d'arrivée lors des déplacements, les imposant aux véhicules individuels, ce qui est encore une mesure paradoxale qui démontre encore une fois que cette dissolution est purement irréfléchie: on interdit les déplacements en bus organisés et donc encadrés, mais on revient au final sur la décision en imposant un encadrement des véhicules individuels en déplacement à leur entrée en ville car les déplacements devenaient ingérables. Il est normal de discuter de cette idée de dissolution du groupe, car ce que nous constatons avec ce cas des déplacements ainsi que le cas des sanctions tel que les huis-clos, c'est qu'en plus de mettre des bâtons dans les roues des membres du groupe, par la même occasion, les pouvoirs publics se sont tirés une balle dans le pied. Ainsi, en revenant sur ses décisions, l'Etat n'assume pas sa dissolution, ce qui démontre que le cas de la BSN a été pitoyablement géré.

Le dernier mouvement de répression en date étant l'interdiction de déplacement ? Trouvez-vous que c'est une mesure abusive de l'Etat ou alors c'est pour assurer la sécurité sur les matchs les plus chauds ?

En effet, c'est la nouvelle mesure à la mode des pouvoirs publics, c'est une mesure soit disant "exceptionnelle" prise par le Préfet, sauf que cette mesure se banalise et est totalement abusive en allant à l'encontre des droits fondamentaux des supporters, citoyens avant tout. C'est bien la seule mesure prise dans ce pays qui discrimine une catégorie de la population, sans que cela ne choque personne: "Toute personne se prévalant de la qualité de supporter de x est interdit de se déplacer dans x endroit". Nous voilà en quelques lignes interdites de nous déplacer dans notre propre pays, sans avoir commit le moindre délit. C'est bien sur une mesure abusive et totalement disproportionnée qui démontre l'abus de faiblesse dont font preuves les pouvoirs publics. Avec une telle mesure, ils se démontrent incapables de gérer quelques centaines de supporters, et au lieu d'assurer le déplacement, ils préfèrent interdire les supporters de se déplacer pour éviter de s'en occuper. Au lieu de soit disant "régler le problème", ils l'esquivent et ne règlent aucun problème potentiel. Avec ces mesures d'interdictions de déplacement, on se demande comment vont-ils gérer l'afflux massif de dizaines de milliers de russes, polonais, serbes, croates, turques, grecques, allemands, hollandais, anglais... à l'Euro 2016.

Que pensez-vous généralement de la nouvelle génération de Stade français ?

Généralement ces grands stades aident à l'évolution des clubs car ils amènent plus de monde, des sponsors...plus d'argent entre dans les caisses des clubs, et puis ce sont de belles oeuvres architecturales ce qui est positif pour le côté sportif et pour l'image des clubs. Mais c'est justement ce trop plein d'argent qui les rend fades aux yeux des gens aimant le vrai foot populaire. Nous venons au stade pour voir du foot, chanter pour notre club, se détendre entre amis, pas pour assister à toutes ces dérives du football business avec des spectacles n'ayant rien à voir avec le foot, avec ces animations de "footix à l'américaine" souvent sponsorisées...etc. Nous avons d'ailleurs pu voir que chez nous le public n'est toujours pas prêt à accepter cela à l'inauguration du nouveau stade lors de l'intervention de Patrick Bruel qui est venu chanter 2 de ses chansons: il représente tout ce que nous détestons, un supporter du PSG de l'"élite" parisienne omniprésent sur la scène médiatique pour ses intérêts personnels, qui vient faire son intervention contre un cachet de 200.000€, qui peut supporter Saint-Etienne car ce club est sponsorisé par un sponsor dont il est le parrain... et puis où est le rapport avec le foot dans ses chansons ? Il n'a rien à faire là, d'où la bronca. Après, ces grands stades ne sont pas forcément conçus pour favoriser de chaudes ambiances (configurations des tribunes, sièges, tout-sécuritaire avec caméras omniprésentes...), mais nous ne pouvons pas faire marche arrière et il faut s'approprier ces tribunes pour rendre ces stades vivants, avec de chaudes ambiances. Dans les cas extrêmes, certains refusent cette conception du football et boycottent ces grands stades.

Au final, quelles sont les plus grosses références en terme de supporteurisme ? En France d'abord puis dans le monde ? Avez-vous déjà fait des ambiances très chaudes ? Si non, aimereriez-vous en faire ?

Je ne me prononcerai pas pour les "références", pour moi il n'y a pas de classement de supporters contrairement à ce que pense la LFP par-exemple avec son championnat des tribunes incohérent au possible. Tous les groupes de supporters sont respectables pour ce qu'ils sont, surtout les groupes en nombre restreints et rencontrant de nombreuses difficultés (comme à Monaco ou à Lorient par-exemple), ou encore les groupes suivant leur club même en divisions amateurs (Toulon, Strasbourg, Grenoble...). Après je trouve qu'il y a bien sur quelques places fortes et incontournables du supporterisme en France comme à Saint-Etienne ou encore à Paris avant le plan Leproux par-exemple (voilà ce que le Parc est devenu depuis  :http://www.melty.fr/psg-3-ans-apres-le-plan-leproux-qu-est-devenu-le-parc-des-princes-a161762.html) . Dans le monde, je pense que chaque groupe essaye de s'inspirer de ce qui se fait en Amérique du Sud ou dans des pays d'Europe de l'est au niveau de l'ambiance et de la ferveur. Des stades très chauds comme en Turquie, Grèce ou encore Argentine ? Je n'en ai jamais fait pour le moment. Mais oui, c'est clair que j'espère découvrir ces ambiances de mes propres yeux.

Regrettez-vous l'engouement politique et journalistique contre les ultras ? La propagande anti-utra qui fait qu'on ne médiatise que certaines bêtises et qu'on ne prend pas les bonnes choses ?

Ah bien sur. Les actions caritatives et bénévoles organisées par les groupes ultras n'intéressent pas les médias, c'est dommage car elles sont régulières chaque année. Les groupes ultras représentent un lien social pour les membres qui le composent, et cet aspect n'est jamais souligné par les journalistes. Chaque semaines ces groupes font des ateliers pour confectionner leurs animations dévoilées au stade les jours de match, découpage, collage, peinture... les étendards, drapeaux, bâches, banderoles sont le résultat de ces ateliers qui occupent le temps libre des membres des groupes. Et combien de collecte de fonds pour des associations, actions caritatives, tournois entre supporters, etc… sont organisées chaque année ? Tout cela n'intéresse pas les médias car cela ne fait pas vendre de papier. Quoi de mieux qu'un bon fait-divers d'incident avec des supporters pour vendre du papier ? Incidents souvent déformés, voire complètement inventés pour certains (l'exemple le plus récent que je peux citer est celui des supporters niçois à Toulouse, articles mensongers dans la presse locale toulousaine). Ce qui est regrettable c'est que ces articles prennent le pas sur les rares articles positifs envers les ultras, dans la tête des pouvoirs publics comme dans la tête de la société, ce qui fait que les ultras se retrouvent souvent esseulés face à cela, et ont cette mauvaise réputation infondée auprès des gens en général.

On peut remercier bien évidemment son intervention, sachant que les groupes ultras n'ont pas pour habitude de communiquer avec quelques journalistes que ce soit. Il a bien répondu, sans langue de bois à toutes les questions. On peut remarquer que les ultras ne sont pas toujours ceux que l'ont croit, ils sont aussi humains, et ne méritent pas, malgré certaines bévures, on se rappelle du mort au Parc des Princes, qui a conduit au Plan Leproux, ou encore plus récemment les bagarres entre supporters de Lyon et Marseille. On se plaint souvent d'eux à chaque petite bêtise, sans oublier que ce sont eux qui mettent l'ambiance dans les stades, qu'ils font de très belles actions, les Lutece Falco, avant d'être mis dehors du Parc, avaient fait de belles actions également (une ici : http://www.secourspopulaire.fr/actualite.0.html?&cHash=274ca36666&id_actu=3121), ou encore les ultra marine de Bordeaux, qui se sont battus ouvertement contre l'homophobie (http://www.sofoot.com/photo-bordeaux-contre-lhomophobie-168683.html)

Dorénavant, vous pourrez avoir un nouvel avis sur la mentalité ultra grâce à notre interlocuteur anonyme, vous pouvez le remercier pour avoir répondu à toutes ces questions, avoir pris du temps à répondre par le biais d'Internet. Merci à lui.