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Une saison à Pierre - Mauroy, les notes de Lille-Bordeaux (J3)

Après deux prestations vierges bien qu'encourageantes, le LOSC souhaitait marquer le coup afin de véritablement lancer son exercice. Peine perdue, les Dogues s'étant heurté à des Girondins solides à défaut d'être efficaces. Retour sur les prestations individuelles d'acteurs déterminés, mais n'ayant pu se départager.

Une saison à Pierre - Mauroy, les notes de Lille-Bordeaux (J3)
crédits: l'Equipe
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Par Hugo Chocraux

Lille

Vincent Enyeama : 7 / 10

Décisif à quatre reprises, il a signé une performance majuscule, à la hauteur des espérances. Sans lui, les Nordistes auraient pu dire adieu à ce point mérité, bien que ne donnant nullement pleine satisfaction. Il a également su rassurer dans les airs.

Sébastien Corchia : 6,5 / 10

Très entreprenant, le latéral droit frappe de plus en plus fort à la porte de la sélection. Pourtant, le cruel manque de réalisme de ses partenaires ne valorise pas ses performances à leur juste valeur. Défensivement, il a été correct, sans plus, au contraire de son apport offensif, tout simplement colossal.

Renato Civelli : 6,5 / 10

Physiquement monstrueux, il a tenu tête à l'inexpérimenté mais puissant Crivelli, sans pour autant laisser sa technique de côté. Offensivement, il a joué de malchance, échouant deux fois sur la barre transversale.

Marko Basa : 6 / 10

De retour dans le groupe, et titularisé d'office, il n'a pas eu son impact habituel dans sa moitié de terrain. Pas aussi serein qu'auparavant, il a toutefois tenu la baraque face à Touré, grâce à un sens de l'anticipation toujours aussi intéressant.

Djibril Sidibé : 5,5 / 10

Défensivement, il a fait le minimum syndical. Face à Maurice - Belay, il a eu du mal à tenir le coup, mais s'en est finalement sorti. Offensivement, il n'a pas existé. Passée la ligne médiane, toute vélléité offensive semblait avoir disparue de son corps.

Rio Mavuba : 6 / 10

Très discret, peut - être même trop, il a rempli son rôle de capitaine, haranguant sans relâche ses partenaires, mais oubliant parfois de participer de manière plus active à la construction des offensives de sa formation.

Florent Balmont : 6 / 10

Tout comme son compère de récupération, le teigneux Florent n'a pu impacter sur la rencontre avec sa hargne habituelle, mais a tout de même fait preuve d'une envie débordante. Remplacé dans les arrêts de jeu par un Pavard désireux de bien faire, mais n'ayant que trop peu de temps pour s'exprimer.

Mounir Obbadi : 6,5 / 10

Un chouia plus dynamique que ses comparses, il a été à l'origine de nombreuses séquences des Dogues, qui n'auront pu s'achever aussi bien qu'il les avait commencées. Technique, mais aussi physique, ce milieu a tout pour jouer un rôle primordial dans la reconstruction du club.

Remplacé à l'heure de jeu par un Mendes de feu, dans un rôle forcément plus offensif.

Sofiane Boufal : 7,5 / 10

Véritable poison, dynamiteur de défenses, le jeune prodige n' eu de cesse de torturer l'arrière - garde bordelaise durant l'intégralité de la rencontre. Passeur qui serait décisif sans l'inefficacité de ses coéquipiers, dribbleur invétéré, le LOSC peut définitivement se reposer sur lui.

Eric Bauthéac : 6 / 10

Virevoltant, il cette fois tombé sur un Gajic intransigeant, et n'a pu mener ses débordements à leur terme. Il en a été de même pour ses percées axiales, réduites à néant par un Yambéré incisif. Remplacé à un quart d'heure de la fin par un Guirassy costaud, mais encore trop naïf.

Baptiste Guillaume : 6 / 10

Fort soucieux de bien faire, son poteau ne peut cependant pas faire oublier une prestation un tantinet insuffisante. Muselé par la paire Pallois - Yambéré, il a vécu une après - midi frustrante.

Bordeaux

Jérôme Prior : 7,5 / 10

Remplacer Carrasso n'est jamais un cadeau, sauf, peut - être, pour Jérôme Prior. Bondissant, rassurant, présent, tout simplement. Un véritable pilier en devenir, sur lequel Bordeaux peut s'appuyer.

Milan Gajic : 6,5 / 10

Extrêmement mobile, défensivement présent, le jeune latéral est un futur crack, à n'en pas douter. Sa maturité est un atout sérieux, mais semble également le limiter dans certains de ses débordements, qi auraient peut - être pu donner sur quelque chose de plus inattendu. Remplacé à vingt minutes du terme par un Guilbert bien intentionné, mais beaucoup trop maladroit.

Cédric Yambéré : 6,5 / 10

Empli d'une fougue peu appropriée pour son poste, il a su s'en servir à bon escient, afin de stopper les velléités du rapide Bauthéac. Il a également prouvé qu'il pouvait être le véritable patron de la défense en l'absence de Sané.

Nicolas Pallois : 6 / 10

Toujours aussi dur au mal, son entaille au crâne ne l'a pas empêché de revenir sur le terrain, plus décidé que jamais à ne rien laisser passer. Cette mentalité lui joue des tours, et il devrait impérativement penser à densifier sa palette technique.

Maxime Poundjé : 7 / 10

Incroyablement actif sur son côté gauche, le latéral a livré un superbe duel face à Boufal, alors que ce dernier était tout sauf un cadeau. Offensivement parlant, une partition correcte, sans plus, mais correspondant à ce qui lui avait été demandé : faire out son possible pour museler le prodige adverse.

Clément Chatôme : 6 / 10

Seul devant la défense, il a fait ce qu'il pouvait pour colmater les brèches. La bataille du milieu aura été compliquée pour lui, quasiment seul face à Mavuba, Obbadi et Balmont. Et sil a pu repousser ces attaques, c'est en grande partie grâce aux montées du jeune Yambéré.

Henri Saivet : 6 / 10

Positionné légèrement en retrait par rapport à son poste de prédilection, Saivet a su mettre son ego de côté afin de rendre service à sa formation. Dans son rôle d'attaquant secondaire, il a prouvé qu'il pouvait être une solution de rechange correcte. Remplacé à vingt minutes de la fin par André Poko, qui a apporté un soutien considérable à la récupération.

Kevin Soni : 5 / 10

Une prestation très moyenne du tout jeune meneur, beaucoup trop débordé face à ses détracteurs. Maladroit dans ses interventions, beaucoup trop agressif par instants, il vaut mieux souligner l'intention que la réalisation. Remplacé à dix minutes de la fin par l'éternel Jussiê, qui a montré de beaux restes malgré une trentaine bien tassée.

Nicolas Mauice - Belay : 6,5 / 10

De puissants débordements, une vitesse de ponte intacte, NMB n'a rien perdu, ou presque. Il lui reste à retrouver un emblant de précision de tir ou de passe, aspects de son jeu pour lesquels les critiques fusent depuis un certain temps.

Thomas Touré : 5,5 10

Délogé de son véritable poste, il n'a guère pesé sur quoi que ce soit, mais il aurait pu se trouver à la conclusion de certaines. Ses qualités de finisseur en sont encore au point mort, et c'est ainsi qu'il faudra y travailler.

Enzo Crivelli : 6 / 10

Harponné par Civelli et Basa, le grand gaillard a su se démener comme un beau diable, mais vainement, malheureusement, le montant gauche de Vincent Enyeama en ayant décidé