En préambule et suite aux incidents de Séville, les Bad Gones ont tenu à remercier Jean-Michel Aulas pour son soutien suite aux incidents avec la Guardia Civil lors du match à Séville:

Revenons à nos moutons, ou plutôt aux chèvres d’en face.

113ème derby de l’histoire mais le premier au Parc OL, c’est donc 57050 spectateurs, record battu, qui sont venus attester d’une nouvelle page de l’histoire de leur club favori.

Et pour battre les autres, Génésio reconduit une nouvelle fois le 3-5-2. En l’absence de Mapou et Gonalons suspendus, Mammana et Tousart réintègrent le onze. Tolisso, quant à lui, dépanne à droite suite à la blessure de Rafael tandis que Gaspar a été jugé trop tendre et cela laisse les fans lyonnais perplexes:

Composition : Lopes – Mammana Nkoulou Morel – Tolisso Ferri Tousart Darder Rybus – Valbuena – Fékir

Le match

L’OL attaque tambour battant cette partie et Fékir s’en va défier la Ferrari Ruffier après seulement 2 minutes de jeu mais bute sur celui-ci en oubliant probablement Darder seul dans l’axe.

La suite a été stéphanoise, les verts se procurant plusieurs occasions, mais la malchance de Pajot (15ème) et la maladresse de Dabo (36ème) ont permis à l’OL de rester la tête hors de l’eau.

Ces derniers matchs, l’OL a énormément frappé sans souvent trouver le cadre et l’occasion faisant le larron, quoi de mieux que de mettre à mal cette statistique face aux verts ? A la 41ème minute et alors que l’OL n’a pas frappé depuis 39 minutes, Nabil accélère et dépose Selnaes (qui, de source sûre, essaye toujours de lui attraper le maillot) avant de délivrer une merveille de centre du pied droit pour Darder au deuxième poteau. BUUUUUUUUUUUUUT !! Tête, but, emballé c’est pesé et le 1er but au Parc OL pour un derby lui sera à jamais associé. Merci Sergi et merci à celui qui a nettoyé le genou de Nabilon.

Mi-temps sur ce score de 1-0, l’occasion pour les gones présents au stade de recharger les batteries après avoir poussé de la voix. Bière sans alcool, hum miam. Pas folichon à la buvette et sur le terrain, le staff lyonnais se demanda même s’il ne devrait pas revoir l’animation, au moins sur le terrain, quitte à changer de schéma de jeu. Il n’en fut rien.

La deuxième période et ça repart fort pour le club minier avec deux chaudes occasions en 2 minutes, frappe enroulée de Monnet-Paquet sur le poteau à la 49ème, puis Pajot bute sur un Antho Lopes décisif à la 50ème. Ces 2 situations sonnent la fin des espoirs stéphanois.

Par la suite l’OL reprend le contrôle du jeu et va avoir à son tour son temps fort en enchainant les situations dangereuses devant le but de Sylvester Ruffier.

Le centre de Rybus (63ème), Tousart et Tolisso alternent entre têtes dangereuses (70ème, 75ème) et faces à faces manqués (74ème, 76ème) et puis à la 78ème minute de jeu, Ruffier sort une parade de mammouth à la suite d’une frappe de Fékir qui avait combiné avec Ghezzal rentré quelques minutes auparavant.

Enfin à la 89ème, l’enfant de Décines qui aime l’OL plus que tout mais surtout l’argent, hérite du ballon à 25 mètres plein axe et décroche une saucisse qui accroche le poteau de Ruffier. Poteau, oui mais rentrant et c’est le BUUUUUUUUUUUUUT !! 2-0, les verts ne reviendront pas et les lyonnais peuvent souffler.

Le résumé vidéo du match:

Bilan

Un match assez pauvre techniquement compensés par du rythme, pas mal d’occasions franches et quelques temps forts de part et d’autres. En première période, les lyonnais ont semblé un peu perdu et manqué de maitrise dans ce dispositif. Mieux par la suite mais pas franchement rassurant non plus, en atteste les 49.3% de possession de balle des lyonnais face à une équipe dont les leaders techniques sont Pajot et Tannane.

 
L’ambiance

Chaude aux abords du stade, les réactions sont plus mitigées pour l’animation du match.

Les gones

Lopes (7) : Ce soir-là, il avait la baraka. Sorties aériennes, duels gagnés, frappe contrée par Beric, tout y était pour permettre à son OL de rester inviolé. Oh hisse oh hisse...

Mammana (6) : Un pyjama sous le bras droit et les pantoufles main gauche, Ema a une aisance technique qui lui permet de se sortir de situations embarrassantes. Attention tout de même à ne pas trop en faire comme sur ce ballon perdu aux abords de la surface qui a fait bondir le banc lyonnais.

Nkoulou (5,5) : Serein et solide, son meilleur match en championnat avec le maillot lyonnais.

Morel (5) : Lacazette l’aime à appeler « son soldat » mais il avait surtout des boites à chaussures à la place des rangers.

Tolisso (5) : Débordant d’activité, il a 2 occasions de but au bout du pied mais les manque par excès de gourmandise ou par manque de lucidité. Défensivement, il aura vécu un calvaire pendant 55 minutes face à Monnet qui avait mis le Paquet… en position d'arrière gauche.

Ferri (4) : Le chef des armées lyonnais était sur le pont pour ce match qu’il adore. Mais cette fois-ci et du fait d’une ambiance plutôt calme sur le terrain, il s’est surtout distingué par ses pertes de balle et la proéminence de son postérieur.

Tousart (5) : Solide et appliqué. Quelques ballons perdus inutilement néanmoins. Mais le gamin a quelque chose et si ça pouvait mettre un coup de pied au cul de Gonalons…

Darder (10) : Sergi est le leader technique de cette équipe de par son style balle au pied qui rappelle aisément Xav…*keuf keuf keuf*, Inies…*keuf keuf keuf*. Quoi, j’ai rien dit. Premier but de l’histoire lors d’un derby au Parc OL, Sergi rentre dans la légende.

Rybus (4,5) : Il court, il court le furet mais il perd beaucoup de ballons sinon un centre dangereux à son actif. On peut aller piocher chez les féminines? Amel qui?

Valbuena (3) : 1 point pour son salaire, 1 point pour sa taille (no discrimination), 1 point pour être sorti (remplacé par Ghezzal à la 64ème qui marque un golazo à 2 minutes du terme. 10/10 +50000 pour la prolongation et on t’en voudra même pas).

Fékir (6,5) : Le danger offensif de l’OL. Il redevient celui qu’il était avant le fait-de-jeu-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Remplacé par Kalulu (88ème) qu'on n'a pas vu. NA-BI-LON.

Et maintenant, c’est quoi le programme ?

Récupérer d’hier car la soirée a été rude pour de nombreux lyonnais. Digérer pendant la trêve, enregistrer des retours – Lacazette, Cornet, Grenier, Mapou - et repartir au combat avec un menu chargé : Nice à l’Allianz Arena en entrée et la Juve en plat de résistance. T’as faim ? Moi aussi. 

Le prez’ donne son prono, rendez-vous dans 15 jours !