Et de quatre ! Après Guingamp, Nice et Evian, c'était ce samedi au tour de Rennes, un adversaire un peu plus coriace, de passer à la moulinette marseillaise. Malgré une première période poussive, un doublé d'André-Pierre Gignac suivi d'un but de la recrue Alessandrini ont scellé la belle victoire d'un OM leader du championnat.

Une première mi-temps peu précise pour les Phocéens

Organisé dans son traditionnel 4-2-3-1, Marseille a longtemps buté sur une équipe rennaise assez défensive. Ce sont même les Bretons qui se sont procuré la première occasion du match : Ntep, bien servi par Doucouré, butait sur un bon Mandanda. L'OM ne se démobilisa pas pour autant et les Sudistes ont pris le jeu à leur compte, sans pour autant s'approcher franchement de la surface de Benoît Costil. Payet, notamment, manqua son décalage pour Thauvin (11' et 17'). André Ayew rata une reprise suite à un bon centre du même Payet alors qu'il avait été oublié par la défense (21'). Poussés par le Vélodrome, l'OM voulait marquer mais c'est finalement le SRFC qui se procura la dernière occasion avant la pause, qui aurait pu être la bonne : Toivonen marqua suite à une déviation de Diagne, tout juste entré, mais son but fut refusé pour un hors-jeu. (45')

Un OM retrouvé après la pause

Marseille accéléra dès la reprise et Gignac trouva le petit filet dès la 47e minute. Ce n'était que partie remise car trois minutes plus tard, ce même Gignac ouvrit le score d'une reprise de volée consécutive à un dégagement approximatif de Costil (1-0 50'). Marseille avait réussi son pari de rapidement marquer au retour des vestiaires.

Si Doucouré, en un contre un avec Mandanda, aurait rapidement pu égaliser (52'), c'est bien l'OM qui doubla la mise, à nouveau par l'intermédiaire de Gignac. Encore une fois servi par Thauvin, l'international français marqua après un enchaînement contrôle-frappe. Le Vél' pouvait exploser (2-0 63').

Les Rennais avaient lâché. La confiance était largement du côté Olympien et la fin de match ressembla à un petit calvaire pour des Bretons qui n'essayaient même pas de revenir à la marque. L'ancien Rouge et Noir, Romain Alessandrini n'hésita même pas a crucifier son ancienne équipe à la dernière minute, réussissant une belle enroulée qui laissa Costil sans réaction (3-0 90'). Le stade était débout et scandait le nom de Bielsa, l'entraîneur.

Pour un Stade Rennais septième, la réception de Toulouse doit relancer des Bretons après deux matchs sans victoire. En revanche, tout va donc pour le mieux pour cet OM en tête de la Ligue 1, après quatre victoires consécutives et un Gignac meilleur buteur. Suite de la fête mardi soir à Reims ?