Un match ne dure pas forcément 90 minutes. Pour les Niçois, ce 16e de finale de coupe de la Ligue n'a pas commencé à la première minute mais plutôt à la 17e. A ce moment, les joueurs de Claude Puel venaient d'encaisser leur troisième but. Pour rattraper le temps perdu, ils ont prolongé le plaisir jusqu'aux tirs au but. Le temps de remonter leur handicap, sûrs de leur force après leur carton 7 à 2 à Guingamps dimanche.

Une confiance à son apogée qui à permis aux Aiglons de ne pas abdiquer après un début de match catastrophique. Sans un Simon Pouplin décisif, les Messins auraient pu prendre l'avantage dès la 3e minute par l'intermédiaire de Vion. Qu'importe. L'ouverture du score intervient deux minutes plus tard sur un coup de casque de Palomino. Pas suffisant pour inquiéter des locaux inexistants. Une passivité et un manque d'engagement qui aboutit au second but des Messins sur une tête plongeante de Ngbakoto. Le chrono affiche à peine le quart d'heure de jeu. Dans l'Allianz Riviera, les supporters attendent une réaction. Sur le terrain, elle n'est pas encore d'actualité. Au contraire, c'est une nouvelle fois le Football Club de Metz qui trouve la faille grâce à Vion parti dans le dos de la défense.

L'envol des Aiglons

L'inquiétude commence à se faire sévèrement ressentir sur le banc Niçois. D'autant plus que le héros de dimanche, Carlos Eduardo, auteur du quintuplé face à Guingamp, y est tranquillement installé. Pourtant, à 3 à 0, le match va prendre une tout autre tournure. Si les Niçois commençent leur match, les Messins arrêtent le leur. 21e minute, Bosetti sert Maupay qui trompe Carasso en deux temps. D'abord passeur, Bosetti se mue ensuite en buteur. 37e minute Esseyric trouve le poteau, le ballon revient sur l'attaquant qui parvient à marquer dans un angle fermé. La seconde période est largement à la faveur des Niçois. Les occasions de but se multiplient jusqu'à ce penalty de Cvitanich à la 88e minute suite à une main de Palomino. Egalisation.

Direction les prolongations. La meilleur opportunité est à mettre au crédit du Messin Rocchi à la 110e minute. La décision se fait finalement aux tirs au but. Bodmer et Cvitanich ratent. Malouda aussi. Pléa et Eysseric répondent à Doukouré et Marchal. Bosseti envoie sur la barre. Au contraire Palomino ne tremble pas. Metz arrache la qualification.