Après 2 mois de vacances passés à parcourir les réseaux sociaux et rêver aux rumeurs les plus farfelues, à regarder les matchs amicaux aux enseignements souvent trompeurs, il nous tardait de retrouver notre championnat de ligue 1 avec ses lots de 0-0, de ses matchs ennuyeux et de ses pelouses tout juste pratiquables. Une saison qui débutait comme d'habitude avec l'entrée en lice du champion de France en titre, le PSG. En déplacement à Lille sans Zlatan, et sous les yeux de Di Maria, Paris commençait idéalement sa saison. Une victoire arrachée grâce aux chassés-croisés de Lucas et des accélérations tranchantes souvent inachevées, qui cette fois-ci ce sont montrés décisives. Le LOSC, qui a fait durant l'été sa cure de rajeunissement, n'a pas montré assez de folie. Exit le grossier Girard, retour de la mythique et étincelante chemise blanche d'Hervé Renard. Lille est passé par sa fontaine de jouvence en quelque sorte. Pas de quoi déranger cependant les Parisiens, et leur parfaite gestion des évènements. Paris n'avait jamais gagné son premier match depuis le rachat des Qataris. Soyez-en sûr, le quadruplé de l'année dernière ne les a pas rassasié.

Promu et leader

Que dira-t-on alors du promu angevin ? Éphémère leader le temps d'une journée, Angers a su réunir les ingrédients nécessaires pour magnifier une remontée parmi l'élite de la meilleure des façons. Sauvé deux fois par ses poteaux et ayant fait preuve d'une insolente réussite, Angers repart de la Mosson les poches pleines de 3 points bien mérités. Les archives de la saison précédente nous révèlent sans trop de surprise qu'être premier leader d'une saison n'est cependant pas gage d'une année paisible. Surtout que Caen, promu alors, était lui aussi tout en haut du classement il y a 1 an jour pour jour. Et sans une très bonne fin de saison, serait peut-être aujourd'hui en Ligue 2. Quoiqu'il en soit, cette victoire 2-0 contre des Montpellierains brouillons, est toujours bonne à prendre pour un club qui jouera, sans trop de doute, le maitien jusqu'au bout.

La tragédie Bielsa

"Il y a des coups de foudre qui font des bleus au coeur", disait Pierre Peret. Un coup de foudre entre les fadas Marseillais et le Loco Bielsa qui n'aura finalement duré qu'une seule et unique année. Une histoire à la chute bien trop tragique qui a engendré des réactions au contenu bien trop pathétique. La venue de Bielsa était pleine de promesses. Et même si la déception de n'avoir décroché que l'Europa League n'avait pas altéré l'amour des Marseillais envers l'Argentin, la façon dont est parti ce dernier ne lui laisse que peu de chance de donner de lui, une bonne image à notre pauvre ligue 1. L'entraîneur aux méthodes différentes et au style de jeu résolument offensif est donc parti sous les huées des consultants et des quelques supporters. Avec tous ces remous, on ne retiendra malheureusement pas les choses positives qu'a apporté cet homme. Mais une chose est sûre: l'arrivée de Marcelo Bielsa il y a 1 an, aura permis à l'OM de retrouver une âme qu'il avait à moitié perdue entre travaux et jeu ennuyeux.

Monaco, plus qu'un outsider

Il voulait être le meilleur des maçons français, ironisait Jardim en fin d'année dernière. L'entraîneur Monégasque a montré une nouvelle fois, lors de ce Nice-Monaco qu'il était, s'il fallait le rappeler, l'un des meilleurs entraîneurs de notre championnat. Mené 1-0 par les Aiglons, Jardim à su modifier, remodeler son effectif afin de retrouver une certaine cohésion. Après lui avoir redonné de l'équilibre tout en lui donnant une touche offensive, le Portugais a permis à son équipe de remporter le derby azuréen 2-1. Monaco a démontré qu'au top il faudra compter sur lui pour concurrencer un PSG encore envieux d'emporter tout sur son passage. Monaco sera bien plus qu'un simple outsider.

Top

Le but d'Andy Delort est sans nul doute le chef d'oeuvre de cette journée. Une merveille de frappe qui vient fracasser la barre de Mandanda avant de rentrer dans les buts du portier marseillais. Ce but est d'autant plus important qu'il est celui de la victoire 1-0 de Caen sur Marseille. À l'évidence ce but vaut Delort... C'est notre top de cette journée.

Flop

La pelouse de Furiani et celle du Vélodrome n'avaient de pelouse que le nom. Avoir des terrains dans un état pareil lors de cette première journée est imcompréhensible. Ce qui est d'autant plus critiquable, qu'elles avaient 2 mois de vacances pour être bichonnées. Ce sont nos flops de la journée.

Classement:

Classement de cette 1ere journée
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Maxime Trouleau
Idéalement nous sommes ce que nous pensons. Dans la réalité, nous sommes ce que nous accomplissons. Ayrton Senna