Jamais une Equipe de France U20 n'avait atteint une finale de Coupe du monde U20. C'est désormais chose faite. Malgré le bijou d'Assifuah dès l'entame de la seconde période, le doublé de Thauvin à la 43e et 74e minute aura eu raison d'une vaillante équipe du Ghana.

Des difficultés dans le dernier geste

Malgré que les Bleuets aient enchaîné les occasions et multiplié les offensives, le match a mis du temps à se décanter. Le portier ghanéen n'y est pas pour rien, en sauvant à plusieurs reprises sa nation devant Thauvin (2', 16'), Digne (6'), Sanogo (12', 31'), Ce même Antwi encaissera tout de même un but juste avant la pause sur un exploit individuel de Thauvin, le lillois (1-0, 43e), avant de céder sa place à Sai durant la mi-temps des suites d'un choc avec Foulquier à la 23e minute. De son côté, Areola n'aura pas eu à bouger, puisque le Ghana n'a pas réussi à cadrer une seule frappe en première période... 

Un Areola salvateur

Les petits Bleus auraient pu nourrir des regrets si Areola n'avait pas réalisé une prestation de haute-volée. Inutile en première période, le portier parisien a été salvateur en seconde. Impuissant sur le bijou d'Assifuah dès la reprise, qui armait une frappe surpuissante aux 25 mètres (1-1, 47e), le jeune gardien a su préserver les siens à plusieurs reprises. Impérial devant Acheampong (50'), puis Anaba (51'), Assifuah (76'), le point d'orgue de cette prestation arrive à la 90+1e minute, où le parisien s'envole pour claquer une frappe du buteur ghanéen. Une prestation loin d'être inutile, puisqu'à un quart d'heure du terme, sur un nouvel exploit personnel, Thauvin libèrait la France d'une frappe puissante au premier poteau à ras de terre. (2-1, 74e).

Malgré une grosse baisse de régime en seconde période, les Bleuets assurent l'essentiel en effacant les Black Satellites et en se qualifiant pour la Coupe du Monde 2013 en Turquie. Seul point noir de cette belle soirée, l'expulsion de Samuel Umtiti qui ne pourra donc pas disputer la finale. Un autre lyonnais devrait prendre sa place samedi, en la personne de Sarr. C'est désormais à eux d'écrire l'histoire.