Pendant 80 minutes, il ne s'est rien passé. Match terne entre l'Italie et l'Uruguay. Deux équipes bien en place défensivement et timides offensivement. Une nouvelle fois, l'enjeu avait tué l'enjeu allait-on diagnostiqué. Auparavant, l'exclusion de Marchisio (60ème) avait fragilisé l'Italie. Mais la Squadra Azzura tenait et n'était pas plus inquiétée que ça par une équipe d'Uruguay pourtant virtuellement éliminée par le match nul qu'il y avait. Puis il a suffit d'un corner, d'une tête bien placée de Godin hors de portée de Buffon (0-1, min. 83) pour que le sort du match bascule. L'Uruguay se qualifie pour les huitièmes de finale, comme il y a quatre ans en Afrique du Sud. Les dernières offensives Italiennes ne changeront rien. Même quand Buffon joua en position de milieu offensif. L'Italie est éliminée dès les phases de poule de ce Mondial, comme en 2010.

Le signe de la fin de l'hégémonie européenne ?

Ce qui poursuit l'hécatombe des grands favoris européens : Espagne, Angleterre, Italie... A part la France, l'Allemagne (quoique) et les Pays-Bas, l'Europe ne fait pas un grand Mondial. Et c'est inquiétant. La Croatie (groupe A), l'Espagne (B), l'Italie, l'Angleterre (D) et la Bosnie Herzégovine (F) sont en mauvaise posture tandis que la Grèce (groupe C), la Suisse (E) et le Portugal (G) sont mal placés. La fin d'une hégémonie Européenne ou juste un concours de circonstance ? L'avenir nous le dira. Mais cette élimination de l'Italie qualifie de nouveau un pays d'Amérique après le Brésil, le Mexique (groupe A), le Chili (B), la Colombie (C), le Costa Rica, l'Uruguay donc (D) et l'Argentine (F). Alors que l'Equateur (E) et les Etats-Unis (G) sont en ballotage favorable. Attention à l'inversion des rôles !