Une histoire qui débute la saison passée quand le joueur explique à la télé Belge qu’il pourrait quitter le club lors du mercato estival. A l’instar de Michy Batshuayi avant lui, le Belge ambitionne de franchir un palier sous les couleurs d'un nouveau club. Une sortie médiatique qui à l’époque fait grincer des dents dans les bureaux des clubs.

Un match amical où tout dérape

Le point de non-retour est atteint durant la préparation des Liégeois. Alors que Bia réalise un bon début de saison il est écarté du groupe par le nouvel entraineur, Slavo Muslin. La cause : une altercation entre les deux hommes lors du match amical contre Virton le 11 juillet.

Alors que l’histoire semblait figée, le joueur est sorti de son silence vendredi en publiant une tribune dans la DH (l’un des principaux journaux en bord de Meuse). Dans celle-ci, Bia se défend d’avoir voulu quitter le club à tout prix. Le joueur explique aussi qu’il souhaite simplement joueur dans un club où il peut s’épanouir. Au Standard ou ailleurs.

L’égal de Knockaert à gauche

Toujours est-il que pendant qu’Anthony Knockaert, arrivé cet été en bord de Meuse, martyrise les défenses adverses sur son flanc droit, Geoffrey passe ses week-ends devant la télé. Un gâchis certain. Si le joueur a souvent été critiqué pour sa nonchalance et son jeu de passe parfois plus que limite, il n’en reste pas moins le meilleur buteur du Standard l’an passé avec 13 buts. Une efficacité qui ferait du bien en ce début de saison aux Liégeois, pas vraiment inspirés devant les buts adversaires (3 buts en 3 matchs).

Départ ou réconciliation avec ses dirigeants, cette semaine devrait marquer la fin du film avec une nouvelle réunion prévue entre les partis, alors que le club vient de lui proposer de réintégrer le groupe. Une possibilité à laquelle le joueur réflechirait.

Si Bia venait finalement à rester, ce pourrait être une bonne nouvelle pour le club. Evoluant sur le côté gauche, son profil similaire à celui de Knockaert de l’autre côté pourrait amener la percussion tant recherchée par l’attaque Liégeoise.