Six mois après avoir déjà été tout proche de rejoindre le nord de l'Angleterre, Loïc Rémy y est bien arrivé aujourd'hui. Il avait préféré à l'époque rejoindre une équipe des Queens Park Rangers à la dérive et qui fut relégué en fin de saison dernière. Ses six mois dans une équipe relégable furent très bons puisqu'il plante 6 buts en 14 rencontres. Alors qu'on s'attendait à ce qu'il trouve rapidement un point de chute, le temps qu'il a mis pour le trouver commençait à inquiéter. Face à la gourmandise financière de son club et les offres pas forcément très nombreuses, il aura du attendre cette opportunité de prêt offerte par les Magpies. Comme il l'a dit lui-même, il n'a qu'un seul objectif cette année : «J'ai très envie cette année d'être dans la sélection nationale pour la Coupe du monde et je sais que pour y arriver, il faut que je fasse une grosse saison avec Newcastle». L'attaquant de 26 ans fait parti des petits papiers de Didier Deschamps, à lui de prouver qu'il peut revenir un membre important des bleus.

 

En tout cas, dans le cadre de Newcastle, il a tout pour réussir. L'équipe joue dans un schéma en 4-2-3-1 qui lui convient et par sa polyvalence, il peut aussi bien évoluer sur un côté qu'en pointe. L'effectif actuel des Toons laisse penser que ce sera certainement en pointe que l'ancien lensois jouera le plus souvent. Depuis le départ de la machine à marquer Demba Ba l'hiver dernier, seuls Papiss Cissé, Yoan Gouffran et les frères Ameobi sont en concurrence pour le poste. Depuis quelques mois, Cissé marquant moins, Loïc Rémy pourrait profiter de cette faible concurrence. Sinon, il pourra toujours se faire une place sur les ailes qui sont gardées par Ben Arfa et Jonas Gutierrez. Mais connaissant la fragilité du premier et le niveau du deuxième par rapport à Rémy, il n'y a pas de grosses inquiétudes à avoir. Et puis, c'est presqu'un retour en France pour lui. Il va retrouver pas moins de 10 compatriotes dans l'effectif ! Même l'Arsenal des années 2000 n'a jamais fait mieux. Et encore ce n'est peut-être pas fini. Alors que l'arrivée du très traditionnel irlandais en tant que directeur sportif, Joe Kinnear, qui massacra le nom de Yohan Cabaye en « Yohan kebab », laissait penser que cette politique de recrutement allait être terminé, Bafetimbi Gomis pourrait être le douzième bientôt. Encore un gardien de but français et Alan Pardew serait en capacité d'aligner un onze 100% français...