Tout va bien pour Arsenal : depuis la défait initiale face à Aston Villa, les Gunners agissent en rouleau compresseur et n'ont fait que gagner. Un capital confiance retrouvé et une équipe qui s'entend très bien, il y a de quoi rendre fier le coach Wenger. D'autant que le leader au terme de la journée précédente affronte West Bromwich Albion, douzième du championnat, pour prendre deux points d'avance sur Tottenham et quatre sur Chelsea.

Des Gunners stériles et punis

La rencontre démarre par un long round d'observation. Peu d'actions sont à signaler dans les dix premières minutes. Arsenal contrôle le ballon mais les joueurs ne parviennent pas à se montrer dangereux et se content d'une domination stérile. Aaron Ramsey ouvre les hostilités en expédiant un coup-franc dans les tribunes (12e). Le jeune Berahino répond dans l'action qui suit et contraint Szczesny à un arrêt en deux temps (13e).

Plus la rencontre avance, plus les Gunners s'installent dans la moitié de terrain des Baggies. Cependant, leurs actions manquant de tranchant et Myhill passe une après-midi plutôt tranquille, tout comme son homologue polonais. Tandis qu'Olivier Giroud manque son contrôle suite à un bon service d'Özil (21e), Jack Wilshere écrase trop sa frappe et la voit passer à quelques centimètres des buts de Myhill (23e).

Giroud puis Ramsey voient leurs tentatives captées par le portier des Baggies (36e, 39e). Les Gunners n'arrivent pas à conclure et Mesut Özil, tellement bon depuis son arrivée, est un peu transparent, bien pris par le milieu de WBA, qui n'est en plus pas aidé par ses partenaires qui ne trouvent pas. Et c'est Bromwich, sur un centre d'un Morgan Amalfitano en renouveau dans son club, qui ouvre le score par l'intermédiaire de Yacob. Ce dernier place une tête qui vient mourir dans le petit filet intérieur de Szczesny. (42e)

L'arbitre renvoie les vingt-deux acteurs aux vestiaires. Arsène Wenger peut déjà nourrir des regrets : son équipe, tellement dominatrice dans ce premier acte, ne parvient pas à trouver la faille. Une aubaine que les Baggies ont su exploiter juste avant la mi-temps, et menacent la série d'invincibilité des Gunners.

La place du leader conservée malgré un coup d'arrêt

La seconde période voit les Baggies prendre quelque peu les devants. Ils vont cependant souffrir d'un cruel manque de réalisme incarné par Nicolas Anelka, L'ancien du Real Madrid et de Chelsea vendange deux occasions dès le retour aux vestiaires : tout d'abord en se loupant juste devant le but (46e), puis en voyant son tir enroulé passer juste à côté (53e).

Wenger semble de plus en plus inquiet et essaie de remonter ses troupes comme il le peut. Wilshere catapulte un ballon au-dessus (47e). Il se reprend un quart d'heure plus tard, malgré une déviation d'Olsson, et trompe Myhill pour permettre aux Gunners de revenir dans le match. S'en suit une dernière demi-heure totalement à l'avantage d'Arsenal, qui ne parviennent pas à trouver la faille.

Ce match nul correspons à un petit coup d'arrêt de la part des protégés de l'Emirates Stadium. Si il peut être expliqué par la conséquence d'une grosse débauche d'énergie face au Napoli en milieu de semaine, on aura tout de même vu un Mesut Özil discret et un Aaron Ramsey décevant. La tête de la premier League est conservée, mais il faudra relancer la marche avant dès la fin de la trêve internationale.