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Espanyol Barcelone, comment louper le départ et l'arrivée

Bilan du second club catalan, certes moins connu que le grand Barça, mais néanmoins pas inintéressant. Pour ceux qui ne le connaissent pas, voici l'occasion de vous rattraper avec le résumé complet de leur saison 2012-2013.

Espanyol Barcelone, comment louper le départ et l'arrivée
Visite dans les travées de l'Estadio Cornellá-El Prat de l'Espanyol.
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Par VAVEL

De la 1ere à la 13e journée, le club de la banlieue de Barcelone a touché le fond, alternant entre la 19e et la dernière place de la Liga BBVA. Ils ont ensuite connu une période de transition durant laquelle ils ont ramené trois matches nuls. Cela à eu le mérite de leur donner confiance puisque par la suite nous avons eu droit à un redressement spectaculaire ! Pour finalement connaître de nouveau une période difficile... Le récit de la saison de l'Espanyol Barcelone, c'est maintenant.

Une première partie de saison délicate

C'est simple, sur les treize premières journées et sur les 39 points possibles, le club catalan n'en a ramené que 9. Pour un bilan de 8 défaites, 3 nuls et 2 victoires. Les socios se sont alors dit que le club allait lutter toute la saison pour le maintien... Et qui aurait penser le contraire? Ils ont aussi connu une élimination en 16e de finale de la Copa del Rey face au FC Seville (défaite 3-1 et 0-3). Avec en tout et pour tout 22 buts encaissés pour 13 marqués, ils étaient donc bon dernier du championnat espagnol au soir de la 13e journée et on ne donnait pas cher de leur peau.

Un redressement inattendu

S'en est suivi une courte période durant laquelle le club des Pericos a limité les dégâts en ramenant trois matches nuls consécutifs. Puis, les défaites se sont faites plus rares, mis à part contre le club du FC Barcelone (4-0). De la 17e à la 32e journée, ils ont ramené 31 points sur les 48 possibles. Bilan, seulement trois défaites pour quatre matches nuls et neuf victoires. Les catalans sont même parvenu à remonter à la dixième position. Mais à quoi est dû ce redressement impobable? Au réveil de ses buteurs Verdu, Stuani et Sergio Garcia? Explication plausible. Seul les joueurs savent ce qu'il s'est passé dans leur tête. Ce dont les joueurs peuvent être fiers, c'est d'être sortit invaincu face au champion sortant. En effet, ils ont fait deux matches nuls face au Real Madrid de Mourinho (2-2, 1-1).

Une rechute qui aurait pu coûter très cher

Puis, la frayeur. Alors qu'ils semblaient se diriger droit vers une nouvelle saison en Liga BBVA, les catalans ont connu une panne sèche au plus mauvais moment. Aucune victoire lors des six dernières journées... Alors que la fin de saison s'annonçait paisible, les joueurs de Javier Aguirre se sont relâchés. Ils ont chuté de la dixième à la treizième place. Au soir de la 32e journée, ils comptaient quinze points d'avance sur le premier reléguable. Finalement, au soir de la 38e, ils n'en comptaient plus que huit. Bilan, 5 défaites, un nul et aucune victoire. Triste fin, heureusement elle aura pu être pire ! Ils n'auront donc pas su terminer sur une note positive la 74e saison de l'histoire du club.

Meilleur buteur et passeur du club

Verdu, le meilleur buteur du club, totalise neuf buts en 37 matches dont 3 pénalties. Il est le 24e meilleur buteur du championnat avec un ratio de 0.24 buts par match. Si l'Espanyol Barcelone est à cette place aujourd'hui, c'est en partie à cause du faible rendement de leurs attaquants. Pour jouer dans la première partie de tableau, il leur faudrait un goleador. Quelqu'un qui ferait trembler les filets plus souvent.

Le meilleur passeur du club est aussi un attaquant. C'est Sergio Garcia. Avec 6 passes décisives en 26 matches et 7 buts marqués. Il a un ratio de 0.21 passes décisives par match. A vrai dire, c'est le co-meilleur passeur de l'Espanyol puisque Wakaso totalise, lui, 6 passes en 26 matches. Avec un ratio de 0.23 et 3 buts par match, le milieu ghanéen est juste derrière l'espagnol.

Que peut-on attendre de la saison prochaine?

Si le club ne recrute pas durant le mercato, ce n'est pas une si mauvaise nouvelle. Quand on sait que les clubs espagnols rencontrent des difficultés économiques, quelques petits renforts à chaque secteurs du jeu (attaque, milieu, défense) ne sont pas une obligation. Néanmoins, de petits achats du côté de l'Amérique du Sud (du Mexique par exemple) pourrait s'avérer utiles. Cela permettrait d'enrichir l'effectif actuel. De plus, les jeunes joueurs sud-américains ne sont pas chers. A moins qu'ils ne recrutent des joueurs européens libres de tout contrat. Quoi qu'il en soit, si l'Espanyol négocie mieux le début et la fin du championnat, ils peuvent largement prétendre à une place dans la première partie de tableau.