Le parcours de la Real Sociedad en Liga a été marqué par l'acquisition d'une quatrième place au forceps et une productivité convenable tout au long de la compétition. L'aventure débuta avec un objectif : maintenir la cadence à domicile pour continuer à faire partie de la course à l'Europe. Et ce qui est sûr c'est que la réponse de l'équipe a été brutale, à tel point que le bilan des txuki-urdin en dehors de la maison les a bien aidés (huit victoires et cinq partages). La bravoure en déplacement face à des cadors de la péninsule ibérique a été une preuve d'un net progrès loin de San Sebastian, ce qui marié au caractère montré à l'Anoeta a fait que tous les aficionados voient les Basques d'une autre manière. Suite à une humiliation au Camp Nou face au FC Barcelone le 19 août en match d'ouverture, la démarche de l'équipe revint vite au rythme habituel : bons résultats à domicile mais une incapacité chronique à enchaîner à l'extérieur. C'est pour cela que le derby basque, remporté grâce à Antoine Griezmann et Carlos Vela , eut une importance particulière. 

Un automne mitigé

L'équipe voulait continuer à répondre aux exigeances de l'entraîneur, au vu d'un naufrage existenciel à l'Estadio Anoeta contre l'Atlético Madrid et l'Espanyol Barcelone et décidait de réagir en déplacement à Malaga le 10 novembre. La Eraela avait l'obligation de gagner à La Rosaleda. Javier Saviola répondait au bijou Carlos Vela en première mi-temps puis Xabi Prieto était auteur du but de la victoire à la reprise. Une performance unique à l'origine de la qualification en Champions League. Les trois autres victoires en Liga qui précèdaient les fêtes masquaient l'élimination au premier tour de la Coupe d'Espagne face à Cordoue. 

Le FC Barcelone déconcerté 

2013 débutait par une défaite émérite au Santiago Bernabéu : Xabi Prieto réalisait une exhibition contre le Real Madrid (L'unique triplé du célèbre numéro 10). La Gipuzkoa figurait en milieu de tableau à la moitié de la Liga puis enchaînait par la récéption du champion d'hiver, le FC Barcelone, auteur du plus grand départ de l'histoire de la compétition. Le match avait lieu un 19 janvier, à l'aube de la San Sebastian. L'ambiance autour du stade avant le choc présageait une nuit magique mais les protégés de Tito Vilanova étaient rapidement avantagés, grâce à des buts de Messi et Pedro. Pourtant, Gonzalo Castro Irizàbal réduisait la marque à la pause. Gérard Piqué écopait d'un carton rouge à la reprise et l'avant-centre uruguayen égalisait. Et quand tout semblait plié, Carlos Martinez, un des protagonistes de la deuxième mi-temps. centrait du côté gauche à destination d'Aguirexte, qui executait Victor Valdés. Un exploit qui lancait les festivités. L'équipe de Montanier concrétisait un mois de grande facture, avec à la clé un partage et trois victoires, dont une face à l'Athletic Bilbao le 23 février à San Mamés, un stade où les Donostiaras n'avaient plus gagné depuis treize ans au moins. Antoine Griezmann, Aguirexte et Carlos Vela calmaient les ardeurs de La Cathédrale. 

Continuer à être réaliste

Le rêve de la Ligue des champions était consolidé par une leçon de pragmatisme face à l'Atletico Madrid, le 10 mars au Vicente Caldéron, avec un Xabi Prieto détérmiant qui permis aux Basques d'égaler Malaga. La Ereala s'imposait contre Valladolid à domicile puis continuait à être invincible avec l'aide d'un Aguirexte en grande forme. Les victoires face à des antagonistes directs tels que Malaga ou Valence la plaçait en tête des pronostics, mais quand tout semblait décidé, l'échec au Coliseum de Getafe combiné aux points lâchés à l'Anoeta devant le Real Madrid ou Grenade avantageaient les Chés qui, avec deux unités d'avance, n'avaient plus qu'à gagner le match de clôture au Sanchez Pizjuan du FC Séville. 

Europe nous revoilà !

Heureusement la providence était favorable aux Donostiaras, tombeurs du Deportivo la Corogne le 1 juin au Riazor, grâce à une reprise d'Antoine Griezmann, tandis que Valence échouait face à Alvaro Negredo en Andalousie. La Real Sociedad termine à la quatrième place avec 67 points et peut remercier Montanier, dont le départ est inéluctable. Trois compétitions feront partie du calendrier de l'Anoeta à l'avenir.