Le Real se devait de l’emporter après la victoire nette et sans bavure du rival catalan. Mission accomplie mais que ce fut dur. Les Merengue ont fait la différence dans les dernières minutes grâce à un but d’Isco. Auparavant, Benzema avait répondu à Molina qui avait ouvert la marque.

Ronaldo en artilleur, Isco en sauveur

Une première période insipide. Une seconde maitrisée de la tête et des épaules. Voilà le scénario de ce premier match pour le vice-champion d’Espagne. Malmené durant près de quarante-cinq minutes défensivement par des visiteurs venu crânement jouer leur va-tout, les madrilènes ont réagi en seconde mi-temps de la plus belle des manières. Les hors-jeu à répétition n’auront finalement pas eu raison du club d’Ancelotti. Pourtant, nombreux ont été à croire que le Real n’y arriverait pas et que la malédiction de 2012 allait se répéter. Ronaldo a tenté. De toute les manières, dans toutes les positions, à chaque instants mais c’est finalement le prodige espagnol recruté à prix d’or en provenance de Malaga qui a fait la différence à la 86e minute. L’ex-entraineur du PSG a alors pu pousser un ouf de soulagement alors que dans le même temps, le Paris-Saint-Germain concédé le nul à domicile.

Deux périodes bien contrastées

Dès l’entame du match, le Betis donnait le ton en alertant à plusieurs reprises Diego Lopez, préféré à Casillas. La défense faisait preuve d’une fébrilité étonnante à l’image de Sergio Ramos sur le but sevillan. En effet, Cedric perforait la défense sans aucun mal, débordait l’international espagnol, adressait un centre pour Molina qui, tranquillement, déviait le ballon au fond des filets. Et cela faisait 0-1 après un quart d’heure de jeu. Fébrile en défense, les madrilènes l’étaient aussi en phase offensive. Trop brouillon pour inquiéter Andersen, ils trouvaient cependant la faille grâce à l’international tricolore. Benzema fut malgré tout décevant. Trop souvent hors-jeu, il fut remplacer par Morata (81e). Le Betis Seville repartait, lui, à l’assaut du but adverse mais le portier de la Casa Blanca se montrait intraitable. A la mi-temps, les vestiaires ont dû trembler. Qu’importe, cela fut bénéfique puisque le club de la capitale montra un tout autre visage ne concédant que trois occasions franches.

Ont également fait leurs débuts

Casimiro a remplacé Khedira, blessé, un peu avant l’heure de jeu. Il s’est montré solide mais important dans la conservation du ballon. Morata est entré pour les dix dernières minutes et n’a pu se montrer. Di Maria a pris la place de Mesut Ozil. L’argentin s’est signalé par un tir dangereux mais sinon pas grand-chose à se mettre sous la dent. Carvajal a signé une bonne copie, Arbeloa a trouvé un concurrent de taille.

En conclusion

Le club de Florentino Perez peut s’estimer heureux de repartir avec les trois points car c’était bien mal embarqué face à une bonne équipe du Betis. Néanmoins, le Real a montré de bonnes choses en seconde période et ils ont su corriger leurs placements bien trop hasardeux en première mi-temps. Prochain match pour les Merengue contre Grenade. Match pas facile du tout contre une équipe du même calibre que leur adversaire du soir.