Le choc du groupe C aura finalement tourné cour. Sorti vainqueurs des doubles confrontations européennes avec le PSG en 2006-2007 et 2010-2011, le SL Benfica n'a cette fois-ci rien pu faire face à la nouvelle puissance parisienne. Et le champion de France n'a eu besoin que d'une trentaine de minutes pour faire exploser la défense lisboète. L'occasion pour le Paris Saint-Germain de prendre seule la tête de la poule. Et ainsi faire le plein de confiance avant son déplacement au Stade Vélodrome, dimanche à l'occasion du premier Classique de la saison.

Ibra claque un doublé, Verratti régale

Un mélange savoureux qui n'a pas fini d'impressionner. L'Europe est prévenu. Dans l'enceinte de la Porte d'Auteuil, les débats ont donc vite tournés en faveur du PSG qui a vite pris l'avantage suite à un somptueux jeu en triangle conclu par une passe décisive de Van der Wiel à destination de Zlatan Ibrahimovic (1-0, 4e). Le Suédois marque ainsi son premier but en Ligue des Champions cette saison. Et il va vite s'offrir un doublé car juste après la demi-heure de jeu, il est à la réception d'un corner de Thiago Motta qu'il propulse au fond des filets d'un Arthur impuissant (3-0, 31e). Entre temps, Marquinhos avait marqué son troisième but en cinq matchs officiels avec le Paris-SG (2-0, 25e). Une entame parfaite pour les hommes de Laurent Blanc, qui n'auront plus qu'à gérer la fin de rencontre.

Paris est donc la seule équipe française a avoir remporté un match en phases de poules de Coupe d'Europe pour le moment, avec ces deux succès en autant de rencontre. Un succès face à une formation portugaise très importante forcément, au vu de l'affrontement entre les deux clubs pour la cinquième place du coefficient UEFA. Et entre le 1er club français, et le deuxième lusitanien, il y avait, ce soir, un monde d'écart. A l'image du festival de Dortmund hier, contre Marseille (3-0) ; La puissance des attaquants parisiens, combinés à un milieu de terrain niveau européen, avec un Verratti des grands jours forment un savoureux mélange qui n'a pas fini d'impressionner. Le PSG monte donc progressivement, et malgré quelques imperfections, la machine commence à se roder. L'Europe est prévenu.