Une rencontre menée d'une main de maître

Alors qu'on s'attendait à une équipe du PSG conquérante en vue de réaliser l'exploit attendu par un peuple entier, c'est le Barça qui a mené cette rencontre de bout en bout. Laurent Blanc avait pourtant tenté de surprendre son adversaire en modifiant sa ligne d'attaque. ainsi, il décide d'aligner Pastore en soutien de deux attaquants, à savoir Cavani et Ibrahimovic. Côté catalan, Luis Enrique fait confiance à son "onze de base" qui n'a plus été vaincu depuis 12 rencontres toutes compétitions confondues.

En première mi-temps, le Barça a une fois de plus démontré l'efficacité offensive du trio "MSN" (Messi, Suarez, Neymar), bien accompagné par un Iniesta des grands jours. Maîtres dans la conservation du ballon, les Catalans ont empêché les Parisiens de se créer des opportunités et ont appuyé là où cela fait mal, à savoir sur les désormais habituels errements défensifs de David Luiz, qui prouve une fois de plus que sa véritable position est au milieu défensif. Nul doute que Laurent Blanc verra le retour de Thiago Silva d'un bon oeil pour la fin de la saison.

Ainsi, c'est le prodige Brésilien du Barça, l'inévitable Neymar qui va se charger de tuer le match en une trentaine de minutes, d'abord en se jouant de Sirigu suite à un assist d'Iniesta, puis sur un but 100% brésilien, où il reprend un centre de son compatriote Dani Alves. L'ancien joueur de Santos a marqué à chaque fois qu'il a joué face au PSG ! C'est 2-0 à la mi-temps (Et donc 5-1 au total des 2 matches).

Pour entamer la seconde période, Luis Enrique tente de remplacer l'excellent Iniesta par Xavi, qui s'empare également du brassard de capitaine. A l'image de ce choix du coach, le Barça optera pour un jeu plus conservateur, tout en changeant de rythme quelques fois afin d'accroitre encore un peu plus leur avance. Le PSG semble un peu mieux dans cette seconde mi-temps, mais pas de quoi mettre le doute au sein du collectif espagnol, habitué des grands rendez-vous européens.

Les Parisiens se créeront quand même quelques occasions, grâce à un pressing plus haut, notamment via Verratti ou encore Ibrahimovic, peu à son affaire dans cette rencontre. La montée de Lucas à la place de Cavani apportera un peu plus de vivacité dans les rangs parisiens, mais les occasions peinent à se concrétiser. Ainsi, malgré un bon dernier quart d'heure, jamais Ter Stegen ne sera réellement inquiété par les éléments offensifs de la Ville Lumière.

Pour conclure, le Barça aura une fois de plus impressionné par son calme et sa gestion des rencontres, et l'on se demande qui (à part le Bayern de Pep Guardiola) pourra se dresser sur sa route pour un nouveau sacre en Ligue des Champions.