Parti de la pole, Ryan Newman va mener sans être inquiété le premier quart de la course. Derrière lui, c’est Jimmie Johnson qui est le plus proche poursuivant. Mais l’écart entre les deux hommes reste suffisant pour que Newman ne soit pas sous pression. Ce sont les premiers ravitaillements qui vont modifier le classement. Comme à son habitude, l’écurie de la 48 réalise un arrêt parfait et permet à Johnson de ressortir devant Newman. Le quintuple champion va alors entamer une domination sur le deuxième tiers de la course.

Une course ultra fluide

Ovale compliqué par excellence avec une inclinaison faible pour un super-speedway, et étant très exigeant pour les gommes, le tracé de l’Indy nous a offert une course sans crash cette année. Seuls trois drapeaux jaunes ont été déployés, tous pour des ennuis mécaniques. Deux pour Hill et un pour Burton. Pourtant, la course n’a pas été inintéressante, avec de nombreux duels dans le peloton.

Les Ford de Roger Penske ont notamment animé la dernière partie de la course, avec une stratégie décalée conduisant Keselowski et Logano sur le devant de la scène lors du dernier restart. Mais, les Ford avaient misé sur un drapeau jaune et étaient trop courtes en carburant. Un arrêt était nécessaire et les deux voitures à l’ovale bleu sont retombées hors du top 3.

Un arrêt manqué

Pas de crash en piste, une course fluide, la victoire avait des chances de se jouer dans les stands, on l’a vu avec les Ford Penske. Pour la victoire, Johnson était dans le coup, jusqu’à ce pit stop manqué. Un souci avec la roue arrière gauche, et voilà Newman qui repart en tête à quelques tours de l’arrivée. Le pilote de la 39 va rester en tête jusqu’au bout et remporter sa première victoire de la saison. Elle pourrait lui permettre de se qualifier pour le Chase. Johnson est 2e devant Kahne et Tony Stewart.

Prochaine course à Pocono, avant le rendez-vous attendu de Watkins Glen le 11 août.