La Rencontre à Ne Pas Manquer.

Le XV du Chardon, qui n'avait pas démérité au Stade de France, comptait se reprendre par une victoire face à celui du Poireau. Peine perdue, les Gallois ayant pris le dessus de quelques point, 23 à 26. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé, en pratiquant un jeu ouvert et offensif. En première période, Stuart Hogg, bien servi sur l'aile, inscrit le premier essai de la rencontre, et ce au bout de dix minutes. Greg Laidlaw s'occupera ensuite de transformer, avant de passer une autre pénalité. En réponse à cette fougue, le Poireau passera à la vitesse supérieure, en partie par l'intermédiaire de Leigh Halfpenny, qui inscrira onze points, profitant par trois fois de l'indiscipline adverse, avant de transformer l'essai de Rhys Webb. Au moment de revenir aux vestiaires, les Diables Rouges seront donc devant au score.

Après la reprise, la rencontre continuera sur les mêmes bases, les deux pays n'hésitant pas à envoyer du jeu, quitte s'exposer à des contres fulgurants. Pourtant, ce sont bien des pénalités qui remettront le Chardon et le Poireau dans la partie, avec, d'un côté, Greg Laidlaw, six points, et de l'autre, Leigh Halfpenny, qui inscrira trois unités, avant de transformer l'essai de Jonathan Davies, à un quart d'heure du terme. C'est à partir de cet instant que les locaux jetteront véritablement toutes leurs forces dans la bataille, pulvérisant les Gallois sur chaque contact, jusqu'à atteindre l'en-but en toute fin de partie, par l'intermédiaire de Jon Welsh, qui verra son essai transformé par Finn Russell. Ceci aura été insuffisant pour permettre au Chardon de renverser le Poireau, malgré une résistance admirable et un combat dantesque.

La Rouste à Ne Pas Manquer.

Malgré un début de rencontre dynamique et agressif, confirmé par un essai de l'inusable Sergio Parisse au bout de cinq minutes de jeu, l'Italie s'est effondrée par la suite, tout en opposant une résistance très offensive, qui lui a d'ailleurs coûté la rencontre. En réponse à cet essai, les Anglais sont arrivés deux fois dans l'en-but adverse avant la pause, une fois par Jonathan Joseph, puis la seconde par Billy Vunipola. George Ford transformera le deuxième, en ya joutant une pénalité. Les débats sont donc encore plutôt équilibrés à cet instant, mais c'est au retour des vestiaires que tout basculera.

Les quarante minutes qui suivront seront une orgie de rugby, avec pas moins de six essais. George Ford passera deux nouvelles pénalités, avant que le XV de la Rose n'inscrive quatre essais, dont un par Jonathan Joseph, qui s'offrira par la même occasion le double, un autre par Ben Youngs, puis Daniel Cipriani atteindra lui aussi l'en-but, avant que Nick Easter n'ajoute lui aussi cinq points. Ces quatre bijoux, dont trois auront été transformés (deux par George Ford, et un par Daniel Cipriani) se seront succédés, en un quart d'heure seulement, certainement le pire du XV d'Italie. Cependant, les joueurs de Jacques Brunel auront sauvé l'honneur, ajoutant deux essais en deuxième mi-temps, les deux par Luca Morisi, dont le dernier sera transformé par Tommaso Allan.

Au final, 47 à 17 pour l'Angleterre, et presque trois quarts d'heure d'anthologie, avec deux équipes joueuses et offensives, poussées par un public déchaîné.

La Purge à Manquer.

Décidément, c'est déjà une mauvaise habitude des Bleus que de figurer dans cette catégorie. Après une victoire tout sauf rassurante face au XV du Chardon, les Tricolores souhaitaient faire taire leurs détracteurs chez le tenant du titre. Malgré la défaite, c'est presque chose faite, tant l'Irlande a souffert pour se défaire des visiteurs. Sans que la rencontre ne soit emballante, loin de là, elle a été riche en plaquages monstrueux et autres moyens de pression physique. En première période, duel de buteurs, entre Jonathan Sexton, de retour de blessure, et Camille Lopez, nouvelle plaque tournante du XV de France. Au moment de rentrer aux vestiaires, 12 à 6 pour le Trèfle, mais l'issue est toujours incertaine.

En seconde période, l'agressivité se fera de plus en plus présente, chaque équipe écopant d'un carton jaune. Jonathan Sexton, qui sera élu meilleur joueur de la rencontre, passera une autre pénalité, à l'instar de son coéquipier Ian Madigan. Du côté des Bleus, rien à se mettre sous la dent, hormis un essai de Romain Taofifenua, au terme d'une superbe action de jeu, qui se révèlera insuffisant pour arracher ne serait-ce qu'un nul. Résultat final, 18 à 11 pour l'Irlande.

Une rencontre hachée, indigne de deux équipes d'un tel statut, mais qui a ravi les amateurs de cathédrales, caramels, et autres fourberies dont ce sport a le secret.