Vendredi, l'équipe de France avait assuré grâce à ses deux hommes forts, Richard Gasquet et Jo-Wilfried Tsonga. Tout d'abord, le premier n'avait laissé aucune chance à Nick Krygios en trois sets (7-6, 6-2 6-2) avant que le second n'enfonce le clou (6-3, 6-2, 7-6). A l'issue de la journée de vendredi, la France menait donc deux points à zéro. Ce samedi, après maintes concertations, Arnaud Clément a choisi à la surprise générale d'aligner les deux compères lors du double.

Un début de match compliqué

Après un double break, la France menait trois jeux à zéro après un quart d'heure de jeu. La paire Gasquet-Tsonga pouvait alors voir venir. Enfin, c'est ce que l'on croyait. Jusqu'à ce que les Australiens n'alignent cinq jeux de suite et s'imposent 7-5 dans la première manche. Inconstant, les numéros 9 et 10 mondiaux étaient débordés par la fougue et l'envie de la paire Hewitt-Guccini. Le second, présent sur tous les points devenait imprévisible et ceci, couplé à l'expérience d'Hewitt embêtait bien les Bleus. Surtout que le Bitérois et le Manceau devenaient transparents, malgré le soutien du VendéeSpace. Avec un peu de chance, les Triclores finissaient par remporter le second set au tie-break. Puis, Arnaud Clément décida de prendre les choses en main. Des discours incisifs et des résultats immédiats. Petit à petit, la paire bleu-blanc-rouge revenait petit à petit à son niveau habituel et les Australiens baissaient au fur et à mesure de rythme. Ces deux choses combinées firent que l'équipe de France s'imposa en quatre sets (5-7, 7-6, 6-2, 7-5).

Mais que retenir de ce match piégeux ? Une entrée en matière laborieuse si l'on excepte les trois premiers jeux ? Un mental à tout épreuve pour la paire Gasquet-Tsonga ? Le poids de l'absence d'un véritable spécialiste du double type Llodra ? Nous retiendrons surtout la qualification sans trembler (sur le papier) de l'équipe de France, et de la nouvelle dimenson que sont en train de prendre le duo Tsonga-Gasquet, au sommet du tennis mondial depuis plusieurs années et dont l'année 2014 pourrait bien être la bonne. En Coupe Davis également ? Seul l'avenir nous le dira.