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La famille Ball sur le point de conquérir la NBA

Trois frères bourrés de talent, un père dont le seul objectif est de voir ses enfants dominer le gratin du basket-ball : un résumé pertinent de la situation, qui mérite pourtant d'être développé. Lonzo, LiAngelo et LaMelo sont aujourd'hui âgés de 19, 18 et 15 ans. En 2015-2016, ils sont à la tête des Huskies de Chino Hills, un lycée de la West Coast. Le résultat est sans appel : 35 victoires, aucune défaite, et la première place en Californie. Cette formidable saison leur permet alors d'attirer l'attention des meilleures universités, et UCLA (Los Angeles), parvient à remporter la mise. Lonzo vient donc d'y passer avant d'aller en NBA, tandis que LiAngelo va y entrer cette année. Pour LaMelo, il faudra encore attendre, car sa formidable précocité ne fait pas tout. Il est grand temps de les présenter, car vous allez entendre parler d'eux pendant les 20 prochaines années.

La famille Ball sur le point de conquérir la NBA
La famille Ball sur le point de conquérir la NBA
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Par Hugo Chocraux

Lonzo Ball.

Comme le dit son père LaVar (aussi génial qu'insupportable), c'est avec lui qu'il a passé le plus de temps, pour en faire une étoile montante du basket-ball. Des séances quotidiennes à la maison, en plus des entraînements au collège, au lycée puis à l'université. Le même programme que pour ses frères, mais il est le socle du projet de son père, en tant qu'aîné.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est en train de répondre aux attentes. Meneur au gabarit de plus en plus rare à ce poste (1,98 m pour 86 kg), il est doté d'une qualité de passe phénoménale, et sa taille lui offre un avantage sur ses adversaires directs. Durant des mois, son père a répété à qui voulait (ou pas) l'entendre qu'il serait choisi par les Los Angeles Lakers lors de la Draft. Gagné. Le prodige est d'ores et déjà le nouveau visage de la franchise aux 16 titres NBA.                                 Lors de la Summer League de Las Vegas, "Zo" s'est montré à son avantage malgré un premier match compliqué. Le bilan est à la hauteur de son potentiel : 16 points, 8 rebonds et 9 passes décisives de moyenne, le trophée de MVP de la compétition et la première place pour les Lakers.

LiAngelo Ball.

Moins connu que ses frères, il est aussi le seul à ne pas jouer à la mène. Révélé en tant qu'ailier à Chino Hills, il devrait se tourner vers le poste d'arrière. Assez mobile malgré son physique imposant (1,98 m pour 100 kg), il est précieux en attaque et solide en défense. Sa formidable saison 2016-2017 (34 points de moyenne) est une preuve incontestable de son potentiel, mais le grand public persiste à le négliger au moment de parler de la famille Ball.                                                                          En revanche, les spécialistes ne font pas la même erreur, et "Gelo" peut prétendre à une place dès le premier tour de la Draft. Mais quand ? Une belle saison à l'université peut lui donner l'assurance nécessaire pour se présenter en 2018, mais il serait aussi judicieux d'engranger un maximum d'expérience avant de franchir le pas. Nul doute qu'il fera le bon choix, car se tromper n'est visiblement pas dans la nature d'un Ball.

LaMelo Ball.

Pour être exposé à la pression médiatique depuis l'âge de 14 ans, il faut être pétri de talent ; pour savoir la gérer, il faut en plus avoir un mental d'acier. D'où l'admirable performance de "Melo", qui enchaîne les prestations de haut vol avec l'équipe du lycée de Chino Hills, dont il prendra bientôt les rênes suite au départ de LiAngelo. Du haut de son mètre 90 et de ses 75 kg, le jeune meneur affole déjà le monde du basket-ball.                                                                                                                       Pour sa première saison, dans l'ombre de ses frères, il signe une belle moyenne de 16 points. Lonzo parti, les responsabilités sont plus importantes l'année suivante, et LaMelo grimpe à 27 points. L'an prochain, il sera le seul membre de la famille Ball dans l'équipe, et nul doute qu'il saura se distinguer.                                               Son principal coup d'éclat remonte au 7 février 2017, et ses 92 points à 60 % de réussite ! Même s'il est très critiqué pour son implication défensive encore très partielle, cela n'empêche pas un joueur comme James Harden de pouvoir prétendre au titre de MVP. L'avenir sera donc radieux pour le jeune prodige.