Mouvements :

Départs : Marcus Morris (Boston Celtics), Kentavious Caldwell-Pope (Los Angeles Lakers)

Arrivées : Avery Bradley (Boston Celtics), Luke Kennard (drafté, Duke University)

Prolongation : Reggie Bullock

Effectif :

Meneurs de jeu : Reggie Jackson – Ish Smith – Langston Galloway

Arrière : Avery Bradley – Luke Kennard

Ailiers : Stanley Johnson – Reggie Bullock

Ailiers forts : Tobias Harris – Henry Ellenson – Eric Moreland – Anthony Tolliver

Pivots : Andre Drummond – Jon Leuer – Boban Marjanovic

Lors de la saison 2016-2017, de nombreux espoirs étaient placés dans cette franchise. Résultat ? Une saison décevante (37-45) avec notamment une 10e place à l'Est. La faute notamment à Reggie Jackson gêné par une tendinite à un genou. Il n’a disputé que 52 matchs en 2016-2017. Le problème est tel qu'il ne serait toujours pas totalement prêt. Alors, sans son meneur, il est clair que son début de saison pourrait s'avérer compliqué, surtout quand on sait que Jackson, c'est plus de 20 points par match la saison dernière en moyenne. Néanmoins, Detroit présentera une équipe au complet pour la saison régulière, avec l'apparition de deux joueurs, tous deux au poste d'arrière. Comme évoqué précédemment, Avery Bradley, le joueur de Boston depuis 2011, arrive dans la franchise de Detroit. La défense. C'est son mot. Véritable identité de la franchise (2004, quand tu nous tiens...), Detroit fondait ses victoires sur sa défense. Bradley, l'un des meilleurs défenseurs de la ligue, sera donc à son aise. Luke Kennard vient s'ajouter au roster. Formé dans l'une des meilleurs universités des Etats-Unis pour le basket-ball. Duke University, coaché par Mike Krzyzewski, aka Coach K, l'un des meilleurs entraîneurs du monde, notamment entraîneur des USA. La saison dernière en NCAA, Luke Kennard était "on fire", et c'est le moins que l'on puisse dire. 37 matchs ; 19,5 points - 5 rebonds - 2,5 passes de moyenne, avec en prime des statistiques de tirs absolument magnifiques pour un arrière, à savoir 49% au tir et 43% à 3 points ! Nul doute que ce-dernier sera une arme offensive du banc, lui qui sera le back-up d'Avery Bradley. Finalement, Andre Drummond. Rebound man. 13,45 rebonds par match la saison dernière, quasiment 15 la saison précédente, Dede Drummond est un surhomme. Le double tenant du titre de meilleur rebondeur (2nd lors des saisons 2013-2014 et 2014-2015) n’autorise pas beaucoup de secondes chances pour ses adversaires, et à l’inverse, récupère beaucoup de munitions précieuses de l’autre côté du terrain, puisqu’il se classe 1er de la ligue au nombre de rebonds offensifs depuis 4 saisons ! De plus, il réalise depuis déjà 4 saisons des moyennes par saison de double-double ! Beast mode !

Joueur à suivre :

Aux Pistons, il y avait un duo, maintenant on peut parler de Big 3. Jackson - Bradley - Drummond. Faudra pas bégayer. Mais pour le joueur à suivre ? Avery Bradley ! Sans aucun doute ! Nan mais soyons honnête, Reggie Jackson sera certainement blessé en ce début de saison, même s'il ne l'est pas, ce qui est peu probable, il sera en période de reprise, qui dit reprise dit progressive. Et tout fan des Pistons (coucou Waxx) ou fan de NBA en général le sait, Detroit, c'est un jeu qui est assez ancien, il n'y a pas eu cette adaptation au small ball qui est une mode, leur jeu est aux deux points, à la pénétration et au jeu avec de grands intérieurs dans la raquette. Donc on connaît Andre Drummond et on lui fait confiance pour cela, depuis maintenant quelques saisons. Mais là où cela change, c'est que la franchise du Michigan a récupéré Bradley. Depuis 4 saisons, Avery Bradley, c'est environ 15 points de moyenne (16 la saison précédente, sans parler de ses 6 rebonds, 2 passes et 1 interception par match). Cela devient donc intéressant du point de vue où, aux Celtics, le shoot était réparti avec Isaiah Thomas (30 points par match), Al Hoford (15 points), Marcus Smart (11 points) et Kelly Olynyk (11 points). Aux Pistons, il sera la première arme offensive au shoot. De plus, il est prêt à se battre pour décrocher sa place au All-Star Game. « Tu ne veux pas simplement arriver et dire aux gens ce qu’ils ont à faire, donc je cherche un moyen d’aider notre équipe dans ce sens. Mais on a un super groupe et j’ai le sentiment que je peux vraiment aider des gars dans cette équipe pour qu’on puisse exploiter pleinement notre potentiel, individuellement et collectivement. » déclare-t-il à NBA.com. Arme offensive, certes, mais surtout défensive. Chien de garde de cette défense, il compte bien assumer le statut auquel il prétend. Aver Bradley sur sa défense : « J’aime ce challenge. Je ne recule devant personne, et c’est pour ça que je joue au basket : pour me mesurer aux meilleurs joueurs, me battre contre eux à haut niveau tous les soirs. Tout le monde sait que j’apporterai ça tous les soirs. »

Objectif :

Pour Avery Bradley, il est clair, objectif play-offs : « Qui aurait cru qu’on finirait premier de la conférence Est l’année dernière avec Boston ? Personne. C’est pareil ici. Tout est possible si on suit Stan (Van Gundy, General Manager, N.D.L.R.) et qu’on continue à progresser tous les jours. » Pour l'effectif, il est également dans cette optique là, et c'est logique. Pour Vavel aussi. On n'ira pas jusqu'à dire que les Pistons sont assurés d'aller en play-offs, cela dépendra de nombreux facteurs, comme la régularité (ils avaient réussi à aller en play-offs il y a 2 ans mais pas la saison dernière), les blessures (coucou Reggie) ou encore l'intégration de Bradley et même de Luke Kennard, qui peut être intéressant en sortie de banc. Sans parler de la faiblesse de l'Est...Bon, on ne va pas vous le cacher, si les Pistons étaient en Conférence Ouest, on vous dirait de revenir l'année prochaine, là il n'y a aucune chance. Sauf que la Conférence Est en ce moment, c'est un peu comme la Laver Cup au tennis, d'un côté tu as la Team Europe avec Nadal, Federer, Berdych et de l'autre, tu as la Team World, avec Jack Sock et Sam Querrey. Honnêtement, les play-offs, Detroit peut largement les avoir. Ils ont des joueurs d'expérience, de la jeunesse et de la fougue, une défense en béton, de nouvelles armes offensivement et surtout à 3 points où ils ne répondaient pas ces dernières années. Faut-il encore avoir assez d'essence dans le réservoir de Motor City...En tout cas, le sourire, ils l'ont et on peut vous le garantir : les victoires, que ce soit au niveau des joueurs ou même du staff, passent d'abord par une bonne humeur, une entente et une bonne connexion.

Meilleur et pire scénario :

Meilleur scénario :

La défense est impassable, c'est Block Party dans la nouvelle salle Little Caesars Arena, après 29 ans de bons et loyaux services dans le Palace d'Auburne Hills. Dede Drummond nous sort des doubles-doubles de mammouth, à l'image de ses 29 points et 27 rebonds le 8 novembre 2015. Reggie Jackson se rétablit plus vite que prévu et assume son rôle de patron sur le parquet. Enfin, Bradley s'avère être une arme de destruction massive, aussi bien pour envoyer des bombes à 3 points que pour stopper l'armée des Cavs en balade.

Pire scénario :

Ca va piquer. On vous aura prévenu. Reggie Jackson se blesse une nouvelle fois peu de temps après son retour. Pas de chance, c'est contre Ish Smith à l'entraînement. Résultat, Langston Galloway se retrouve à la mène. Le gamin perdu sur le terrain, donne toujours la balle à ses ailiers Johnson et Bullock, qui mettent autant de points que l'année dernière, 8. A eux deux. Sur une action défensive, Tobias Harris veut contrer son joueur, mais son coéquipier Marjanovic arrive derrière. C'est donc la main de Boban qui contre Harris plus qu'autre chose. Drummond, lui, ne s'améliore pas aux lancer-francs (ça, c'est réaliste). Quant à Avery Bradley, il ne renouvelle pas son contrat et part s'essayer sur ce doux marché qu'est la free-agency. Motor City tombe avant d'avoir démarrer. On pourrait même être tenté par : Detroit ne franchit pas de cap.

Pronostique :

Plus sérieusement, pour nous, Detroit se battra tout au long de la saison, et, bien que la Conférence Est semble moins relevée que l'Ouest, la franchise made in Michigan devrait se démarquer. Basé sur un jeu intérieur et une grosse défense, avec un ou deux snipers à 3 points, les Pistons vont s'accrocher pour prolonger le plaisir durant le mois d'avril et peut-être mai. Ce sera une 7ème place pour nous, sans supplément.

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