Match de la semaine : Sixers - Lakers (104-107)

On ne pouvait pas manquer l'occasion de parler du remake entre Sixers et Lakers. Petit retour en arrière pour les élèves du fond de la classe. Il y a une quinzaine de jours, Jojo "The Process" plantait 46 points sur la tête des Angelinos, sans être " chaud " apparament. On sait bien que la raquette des Lakers est un terrain de jeu apprécié par la majorité des pivots de la Ligue mais ce soir-là, Embiid a quelque peu marqué les esprits, si ce n'était pas déjà le cas. Si le Camerounais s'est encore une fois amusé avec Brook Lopez et compagnie, c'est un gars d'en face qui lui vola la vedette. Et ce sont les visiteurs qui débutaient la rencontre tambour battant, Los Angeles terminant la première période avec un avantage de +8. Les Lakers prenant même 15 points d'avance à l'aurée de l'ultime période sur un shoot à 3 points de Hart. Mais les Sixers vont revenir et la rébellion sera collective. J.J Redick et Jojo pour sanctionner à distance tandis que Convington pénétrait dans la raquette pour finir près du cercle par deux fois. La fin du match approchait et on se rendait coup pour coup sur le parquet ou plutôt, panier pour panier. 104 partout, balle Sixers et 40 sec à jouer. Bien évidemment, on file la gonfle à Jojo pour tenter de couper la tête des Angelinos. Malheureusement, Jojo se rate et la gonfle retombe dans les mains de Lonzo Ball. Luke Walton dispose encore d'un temps-mort mais décide de laisser ses joueurs se débrouiller. L'ainé des frères "lituaniens " Ball remonte la balle à toute vitesse puis se stoppe au vu de la pression défense de Covington avant de filer la gonfle à Brandon Ingram. L'ailier redonne la patate chaude à son meneur dans la foulée qui prend la ligne de fond avant de reservir son camarade longiline. Etonnament laissé seul derrière l'arc par Covington venu contesté le drive, Brandon n'hésite pas un seul instant. FICELLE. Ingram vient de poser le couvercle sur la rencontre. Il restera 0.8 diziemes sur l'horloge, juste assez pour que Richaun Holmes envoit une brique au niveau du chrono sur la possession suivante. Les Lakers prennent leur revanche sur des Sixers poussifs. Après Jojo Embiid, un nouveau phénomène bourré de talent a éclaboussé la rencontre de toute sa classe avec un shoot clutch. Si le niveau de jeu d'Ingram n'est pour le moment pas proportionnel à la longueur de ses bras, nul doute qu'il le sera un jour.

Joueur de la semaine à l'Est : Victor Oladipo

Décidément, Vico se plaît à régner sur la conférence Est. Il n'hésite pas à le partager avec Lebron de temps à autre mais cette semaine, le King de l'Est, c'est bien lui : 30.8 points, 7 rebonds et 4.3 passes de moyenne pour 4 victoires dans la besace des paysans de l'Indiana. Si l'adversité fut tantôt modeste (New-York,Chigago), tantôt élevée (Cleveland, Denver). C'est justement ce match face aux hommes du Colorado qui nous intéresse particulièrement, symbole de l'emprise que possède aujourd'hui Oladipo sur cette équipe des Pacers. Commença la partie en mode diesel tout comme ces coéquipiers, Oladipo préchauffa légèrement à l'entame de la seconde période. Avec l'absence de Darren Collison à la mène, Victor se doit d'assumer encore plus de responsabilités dans un rôle de combo-guard qui lui sie à merveille depuis le début de la saison. Alternant parfaitement entre distribution pour les copains d'un côté et scoring de l'autre, Victoir gérait parfaitement son affaire pour revenir petit à petit sur des Nuggets esseulés sous les panneaux avec les blessures de son front-court, Jokic-Millsap. Clutch à de nombreuses reprises depuis l'ouverture de la saison, Oladipo fit étalage de toute sa classe en fin de match en convertissant deux pénétrations compliquées, pour arracher une prolongation. Les Nuggets ne s'en remettront pas et Oladipo peut célébrer la victoire des siens avec une célébration habituelle désormais " this is my home " mais qui correspond très bien à Vico, lui qui se sent comme chez lui après avoir effectué son cursus universitaire chez les Hossiers d'Indiana.

Joueur de la semaine à l'Ouest : Kevin Durant

En l'absence de son meneur lambda, Kevin Durant en a profité pour ravir le titre à James Harden, le barbu trustant cette place depuis le début de la saison, en envoyant quelques 30 points, 9.3 rebonds, 7.3 passes et 2.7 contres de moyenne. Traquille le Kéké. Quand il n'est pas occupé à créer de faux comptes Twitter, Durantula nous montre qu'il peut remettre en route le mode OKC quand il le désire. Bien aidé par un Klay Thompson adroit, Kevin Durant et son équipe des Warriors ont montré qu'en l'absence d'une de leurs superstars (et même deux avec l'absence de Draymond Green), Golden State reste le favori à abattre lors des prochains PO.

L'équipe au top : Houston Rockets

Si on a énormément parler de James Harden à l'occasion du trophée de joueur de la semaine à juste titre, on a finalement peu débattu sur l'équipe de Houston. Orphelin de Chris Paul, nous ne voulions pas juger le début de saison des Rockets avant d'avoir vu quelques images de ce nouveau back-court. Le moins que l'on puisse dire, c'est que CP3 semble parfaitement s'acclimater à l'air texan. Depuis son retour, les Fusées ont entamé une série de 9 victoires consécutives. L'intégration de l'ancien Clipper se fait sans aucun soucis, s'insérant parfaitement dans le système de Mike d'Antonio comme tant de joueurs avant lui (Eric Gordon, Néné pour les derniers en date). Pendant ce temps, le Suisse Clint Capela se régale sous les arceaux, attrapant tous les caviars envoyé par son back-court pour les écraser au fond du cercle. Et en plus d'avoir une attaque toujours aussi incandescente, on peut souligner qu'en défense c'est.. pas tout mal ! Non sérieusement ! Les apports de Luc Mbah a Moute et Tucker ont, comme prévu, apporter un peu de taille et de poids sur les postes d'ailiers. Alors certes, Houston a affronté peu de gros concurrents au titre jusqu'à présent mais les Texans ont fait le taff. La fin du mois de décembre fera office de mini-test pour la franchise et ça commence dés ce vendredi, par la réception des voisins, les San Antonio Spurs.

L'équipe pas au top : Detroit Pistons

Equipe surprise de ce début de saison comme a pu l'être le Magic un temps, Detroit connait une mauvaise passe depuis quelques temps, restant sur 6 défaites consécutives. Sorti du top 8 après avoir longtemps occupé les 5 premières places, nous devions nous poser sur la situation de Stan Van Gundy. Est-ce un juste retour à la normal ou un simple passage à vide comme en connaissent toutes les équipes au cours de la saison ? Un peu des deux (on est sûr d'une chose chez Vavel, on se mouille pas). Premièrement, cette série de 6 défaites d'affilées paraît "normal" quand on observe les clients affrontés d'un peu plus près. Deuxièmement, si Orlando n'était pas attendu en PO au début de la saison, nombres d'observateurs voyaient les Pistons retrouver la post-season dés cette année. Le réel problème de Detroit.. cette équipe ne dispose d'aucune marge de manoeuvre. Après avoir aperçu un Tobias Harris en mode All-Star pendant quelques semaines, c'est aujourd'hui Dede Drummond ou Reggie Jackson qui baisse pavillon. Ajouter à cela une attitude plus que douteuse dans l'envie et vous perdez tous les ingredients qui faisaient votre réussite auparavant. Heureusement, Detroit a désormais une série de matchs a sa portée pour redresser la barre. Le nouveau capitaine Avery Bradley doit remobiliser ces troupes et vite !

Pas vraiment la fête du côté de Detroit en ce moment (Source Image : ruck-inside-big)
Pas vraiment la fête du côté de Detroit en ce moment (Source Image : ruck-inside-big)

Suggestion de la Week 9 : Houston Rockets - San Antonio Spurs

Pourquoi ? Parce que James Harden. Parce que Chris Paul. Parce que retour de Kawhi Leonard. Voilà assez de raisons. A la semaine prochaine !