Lille.

Vincent Enyeama : 6,5 / 10.

Un nouveau match frustrant pour l'irréprochable Nigérian, qui n'a eu que peu de choses à faire, sans pour autant être en mesure de repousser le seul véritable tir adverse. Hormis cela, un jeu au pied appréciable, et des sorties aériennes rassurantes.

Adama Soumaoro : 5,5 / 10.

Transparent, le jeune défenseur a beaucoup souffert face à un Gaël Danic très remuant. Son physique imposant lui a permis de rattraper quelques situations, mais le bilan est globalement terne.

Remplacé à cinq minutes de l'heure de jeu par un Sidibé incisif, aussi bien défensivement qu'offensivement, et auteur du seul but des locaux.

Marko Basa : 6 / 10.

Une performance contrastée de la part du Monténégrin. Son apport offensif sur les centres et les coups de pied arrêtés n'est en aucun cas négligeable, mais sa fébrilité défensive lui joue des tours, tout comme ses relances précipitées.

Stoppila Sunzu : 6 / 10.

Volontaire mais maladroit, il a provoqué un trop grand nombre de fautes, sans se montrer impérial derrière. Il a néanmoins su apporter un minimum de soutien sur le côté gauche, sans pour autant parvenir à faire la différence.

Sébastien Corchia : 6 / 10.

Une fois n'est pas coutume il s'est montré bien trop timoré pour faire la différence à droite. Mis en difficulté par un Palmieri expérimenté, il n'a jamais véritablement eu l'occasion de prendre le dessus face au Corse.

Rio Mavuba : 6,5 / 10.

Pas toujours en réussite dans ses transmissions, le capitaine a tout de même apporté un semblant de sérénité à sa formation, comblant les brèches comme il le pouvait, mais n'a pu à lui seul redresser le navire.

Mounir Obbadi : 6,5 / 10.

Très sollicité, peut - être même parfois trop, il a malgré tout su garder son calme, et distiller de nombreux ballons intéressants. Il est par ailleurs l'auteur de la passe décisive lumineuse pour Sidibé, comme de beaucoup d'autres caviars inexploités.

Eric Bauthéac : 6 / 10.

Véritable dynamiteur, ses obligations défensives de milieu latéral semblent lui coûter en terme d'impact offensif. Il a donné tout ce qu'il avait, et réussi le loupé du siècle, ne convertissant pas de la tête un cadeau pur et simple de Boufal, et ce à moins d'un mètre d'un but vide.

Remplacé cinq minutes après l'heure de jeu par un Martin courageux, et fortement impliqué, preuve en sont de ses trois ou quatre ballons récupérés dans sa propre moitié de terrain.

Yaw Yeboah : 6,5 / 10.

Le tout jeune ailier a véritablement surnagé sur la pelouse, ne cessant de harceler une défense qui semblait parfois au bord de la rupture. Trop seul dans ses efforts, il n'a pu concrétiser ses offensives.

Remplacé à un quart d'heure de la fin par Tallo, qui a trouvé le moyen de ne rien faire, tout simplement.

Sofiane Boufal : 6,5 / 10.

Pas récompensé de sa débauche d'énergie, malheureux sur une première frappe repoussée par le poteau, puis sur cet invraisemblable raté de Bauthéac, il a multiplié les vaines tentatives de débordement. Sa soirée s'est mal terminée, puisqu'il a été exclu pour une vilaine semelle sur Peybernes.

Sehrou Guirassy : 5,5 / 10.

D'une maladresse épouvantable dans les duels, auteur de trois fautes pour des pieds levés, il n'a pas su exister auprès des roublards que sont Modesto et Squillaci. Trop de physique, trop peu de technique.

Bastia.

Jean - Louis Leca : 6 / 10.

Au même titre que son pendant adverse, il a concédé un but sur la seule véritable opportunité du LOSC. En dehors de cela, rien, ou presque, à se mettre sous la dent pour le Corse, si ce n'est quelques sorties autoritaires dans les airs.

Gilles Cioni : 6,5 / 10.

Bien que n'étant pas le plus rapide, ni le plus physique, il a su combiner les deux pour contenir Boufal et Bauthéac, qui ont ainsi été contraints de s'exiler sur le côté opposé, sans franche réussite non plus.

Remplacé à un quart d'heure de la fin par un Peybernes plutôt actif, qui aura même eu le temps de provoquer l'expulsion de Boufal;

Sébastien Squillaci : 6,5 / 10.

Tout en sobriété et en efficacité, l'expérimenté défenseur central a souvent coupé avec justesse les trajectoires des ballons en profondeur, y ajoutant une qualité de relance assez admirable. Il a encore de belles années devant lui.

François - Joseph Modesto : 6,5 / 10.

Tout comme son compère, il a passé une soirée plutôt calme, se contentant de priver Guirassy de toute offrande jugée dangereuse pour son gardien.Son jeu de tête s'est révélé extrêmement précieux pour les Corses.

Julian Palmieri : 6,5 / 10.

Offensivement, il faut bien l'avouer, ce n'était pas forcément sa soirée. En revanche, il a éteint Corchia, l'annihilant à chaque tentative de débordement. Toutefois, les allées et venues de Boufal ont par moments semblé le faire douter.

Yannick Cahuzac : 6 / 10.

Très discret, peut - être même trop, on a rarement vu le capitaine des visiteurs exister face à son homologue du Nord. Sa présence n'a en aucun cas semblé inquiéter des adversaires plutôt fragiles ces temps - ci.

Seko Fofana : 8 / 10.

Prêté par Manchester City, le jeune milieu de terrain ne devrait pas tarder à y retourner afin de s'y faire une place s'il continue à survoler les débats de la sorte. Quelle activité ! Techniquement au -dessus, il n'a cessé de traverser le terrain de part en part, éliminant des Lillois à la pelle par de sublimes feintes de corps. Un régal, offensif et défensif.

Floyd Ayité : 6,5 / 10.

Putôt à l'aise sur son aile droite, il a donné le tournis à un Sunzu dépassé par les évènements, et a même ponctué sa solide prestation par une jolie passe décisive pour Danic.

Sadio Diallo : 6 / 10.

Discret, effacé par un Basa costaud et un Mavuba intransigeant, il a souffert dans les duels, sans pouvoir se défaire de ces marquages très serrés. Il a tout de même su orienter le jeu de son équipe à plusieurs reprises.

Remplacé à la mi - temps par un Brandao décisif, de par son jeu dos au but, ses remises, et sa jolie "passe décisive", laissant passer le ballon sur un centre en retrait d'Ayité.

Gaël Danic : 7,5 / 10.

Véritable poison, le gaucher a conclu son récital par un petit plat du pied imparable. Un beau point d'orgue à une partition pleine, Danic faisant vivre une soirée défensivement cauchemardesque à un Corchia généralement impuissant.

Florian Raspentino : 5,5 / 10.

Invisible en pointe, Printant ne renouvellera sans doute pas l'expérience. Trop peu disponible, pas assez judicieux dans ses appels, et trop juste dans l'impact face aux colosses que sont Soumaoro, Basa et Sunzu, il n'a pas vraiment vu le jour.

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