Bonjour Baptiste, pouvez-vous nous présenter le métier de préparateur physique ?

Le métier de préparateur physique consiste en plusieurs formes. D’abord l’analyse de l’activité et l’analyse des athlètes avec qui on travaille. Mais il repose aussi sur l’Individualisation de ce travail et l’optimisation de la performance des joueurs.

La préparation physique est un élément incontournable d’un footballeur, en quoi cela est important d’axer le début de saison sur cela ?

Il faut préparer les joueurs à la saison à venir et qui se tiennent prêt à jouer 94 minutes, tout en mettant une intensité spécifique au niveau (Ligue1, Ligue 2, National…). Il faut que chaque joueur soir prêt à encaisser la charge d’entraînement d’une saison.

Combien de phases composent une préparation physique ?

Elle est articulée autour de trois périodes importantes. La phase préparatoire, la phase de développement et pour terminer, la phase d’affûtage. 

Pour vous, le travail physique doit-il s’effectuer avec ou sans ballon ? Quelle est la différence entre les deux ?

Cette demande est variable en fonction du manager et du projet de préparation physique mis en place. Cela peut être dissocié, par exemple : course et musculation le matin, entrainement avec ballon l’après-midi ou bien le ballon peut être intégré tout le temps.

Aujourd’hui avec la technologie (GPS…), les joueurs ne peuvent pas tricher. Qu’est-ce que ces outils vous apportent en plus ?

Les nouveaux outils nous permettent d’avoir un suivi sur la quantification de la charge, mais aussi sur la prévention des blessures. Enfin, ils permettent une analyse de l’état de forme.

Quels sont les éléments que le footballeur doit prendre en compte pour effectuer une préparation physique efficace ?

Plusieurs paramètres entrent en compte pour le joueur, notamment le sommeil, l’alimentation, la concentration et l’intensité. Il doit aussi faire preuve d’un professionnalisme permanent.

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