Comme annoncé depuis plusieurs jours, Clinton Njie, qui avait refusé une offre de prolongation cet été, vient de s'engager à Tottenham. Après avoir satisfait dans la semaine à la traditionnelle visite médicale, le Camerounais a paraphé ce samedi un contrat qui le lie au club londonien jusqu'en 2020. Le désormais ex-lyonnais rapportera 14 millions d'euros (+3M de bonus) à son club formateur. Dans un communiqué sur son site officiel, l'Olympique Lyonnais indique également qu'un «intéressement de 10% sur une éventuelle plus value» est prévu. La Premier League continue quant à elle de piller la Ligue 1. Après Dimitri Payet (West Ham), André Ayew (Swansea), Jordan Veretout et Jordan Amavi (Aston Villa), c'est donc au tour de Clinton Njie de quitter la France.

Septième plus gros transfert lyonnais

Les arrivées de Claudio Beauvue et Mathieu Valbuena auront précipité le départ de Njie vers l'Angleterre. Si l'OL se sépare là d'un de ses plus grands espoirs, le club réalise aussi une belle opération financière. À seulement 22 ans, l'attaquant lyonnais devient la septième vente lyonnaise derrière Eric Abidal (de l'OL au Barça pour 16M€ en 2007) qu'il pourrait même dépasser avec les 3M€ de bonus.

Un dernier rebondissement

Alors que l'affaire semblait bouclée entre le club rhodanien, les Spurs et le joueur, Arsenal est venu relancer l'affaire hier. Difficile de savoir si cet intérêt soudain était réel ou du fait de la forte rivalité entre Spurs et Gunners. Mais faute de surenchère suffisante, Njie s'est donc engagé pour 5 ans du côté de White Hart Lane où son salaire a été multiplié par 6 (180 000 euros brut mensuels). L'avenir nous dira si cette signature le jour de son 22ème anniversaire était un cadeau pour le jeune attaquant qui aura fort à faire en Premier League. Quant à l'OL, cette somme pourrait compenser l'arrivée toujours espérée d'un milieu relayeur.

VAVEL Logo
About the author
Louise Dubernard
en STAPS, suivez moi sur Twitter @D_Louise_ Il ne faut pas être meilleur que tous les autres. Il faut être meilleur que ce que l on pensait pouvoir être. Ken Venturi