Le début de match commence pourtant de manière idéale pour le club de la capitale. Dès la 9eme minute, la passe lumineuse de Cabaye en cloche dans la profondeur pour Lucas permet au Brésilien de lober Aréola subtilement, (0-1, 9eme). La suite est tout aussi parfaite. La frappe de Lucas à côté à la 12eme illustre la bonne domination parisienne. Une domination récompensée par un deuxième but. Très bon pressing de Matuidi qui permet à Pastore de trouver Rabiot, le Français ne tremble pas, (0-2, 19eme). On craint alors le pire pour les Corses qui sont invisibles offensivement parlant.

Une main et puis plus rien

Paris maitrise totalement le match, sereinement il ne sont pas non plus entrain à vouloir tuer définitivement le match. Un manque d'état d'esprit qui va leur couter cher. Curieusement Van der Wiel dans la surface de réparation commet une main alors qu'aucun danger n'est à craindre. Une main qui rappelle celle qu'avait commis le même Van Der Wiel à Metz (2-3). Logiquement le pénalty est sifflé. Boudebouz transforme (1-2, 31eme). A l'image d'un Matuidi, d'un Pastore très en dessous de leur niveau, le PSG n'est plus du tout dans son match. Et juste avant la mi-temps Modesto de la tête, suite à un corner, égalise (2-2, 45eme). Paris rentre au vestiaire, tête basse.

Le chef-d'oeuvre de Palmiéri

Au retour des vestiaires le PSG n'est plus aussi serein qu'au début de la rencontre. Un manque de sérénité, une absence de confiance en soi, Paris n'est plus le grand Paris n'a plus la force de caractère de l'année dernière. Et quand tout va mal, tout va mal. Car à la 56eme sur une tête repoussée de Rabiot, Julien Palmiéri reprend en première intension du droit une superbe volée qui vient se loger dans la lucarne ( 3-2, 56eme). Un véritable chef-d'oeuvre... pour ce gaucher. Par la suite Paris va tout de même monopoliser la ballon, aidé par l'entrée de Verratti en lieu et place de Cabaye. Mais l'allure n'est pas assez intense pour pouvoir inquiéter les Bastiais. A la 69eme Thiago Silva trouve la barre, à la 77eme Lucas est tout proche de marquer sur une tête, seules occasions intéressantes pour le Paris Saint-Germain dans cette seconde période. Bastia mène 3-2 et sur un contre et une passivité ahurissante des parisiens, Keita centre pour Palmieri qui marque et s'offre un doublé (4-2, 86eme). Le PSG perds pour la deuxième fois de la saison après Guingamps (1-0) et voit de plus en plus la crise pointer le bout de son nez...

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Maxime Trouleau
Idéalement nous sommes ce que nous pensons. Dans la réalité, nous sommes ce que nous accomplissons. Ayrton Senna