Quatre écuries pour un pronostic impossible

Pronostiquer le nom du vainqueur du Grand Prix de Monaco demain dans les rues de la Principauté relève du défi  quasi impossible tant les candidats sont nombreux cette saison et tant les écarts sont serrés entre eux. Les quatre écuries de pointes elles aussi se tiennent en peu de point de points et cela est dû notamment aux pneumatiques, objets de la colère de certaines écuries et de leurs pilotes. Car ces pneus Pirelli sont jugés dangereux et instables, on prouvés sur les premiers grands prix de la saison qu’ils n’étaient pas fiables. Prenons exemple des nombreux pneus qui ont explosés sous la pression et l’usure.

Quinze jours après un grand prix d’Espagne dominé du début à la fin par Fernando Alonso, la Scuderia Ferrari et ses tifosi vont espérer que les places sur la grille de départ seront à la hauteur de leurs ambitions. Pour cela, il faudra se montrer plus rapide que les Mercedes, qui se sont dévoilées très dangereuses aux cours des essais qualificatifs sur les premiers Grands Prix en signant trois poles positions déjà cette saison en cinq courses. Cependant, les Mercedes ont montrés que leur plus gros point faible se situait en course où l’usure des pneus constitue un réel problème et une barrière importante pour l’obtention d’une victoire.
Cependant, il est important de souligner que  les pneus Pirelli seront moins éprouvés en Principauté puisqu’il constitue le circuit le plus court (3,3 km) et le plus lent du calendrier. Et comme il est quasiment impossible de doubler à Monaco, l’essentiel des dépassements se dérouleront dans les stands au moment des ravitaillements, il y a donc de très grandes chances que le classement final ressemble fort à celui des qualifications.

L’expérience des pilotes sera sûrement aussi un paramètre à prendre en compte puisque  ce n’est pas par hasard que Fernando Alonso a déjà gagné ce Grand Prix deux fois (2006, 2007) tout comme son ami Mark Webber qui lui reste sur deux victoires en trois ans (2010, 2012). En revanche, Sébastian Vettel, le triple champion du monde en titre, n’a gagné qu’une seule fois ici, c’était en 2011. Vous l’aurez compris, cela fait donc trois ans que les monoplaces Red Bull remporte le mythique Grand Prix de Monaco mais ne serait-ce-t-il pas possible de voir un nouveau client pointer le bout de son nez. Un client au nom de Kimi Raïkkonen, qui vient d’enfiler quatre podiums en cinq courses et mieux encore qui vient de réussir 22 positionnements consécutifs dans les points depuis son retour en F1.

« Iceman » est chaud

En effet, le Finlandais connait très bien ce circuit et il l’a déjà remporté en 2005 à bord d’une McLaren et de surcroit il n’est qu’à quatre points de Sébastian Vettel. De quoi motiver comme il faut Iceman. La Lotus semble en plus taillée sur mesure pour cette course en Principauté et seule la victoire l’intéresse. D’ailleurs, Kimi Raïkkonen est le premier à vanter les performances et les qualités de sa voiture.

Cette année, la course sera encore plus aléatoire puisque la météo annoncée s’annonce vraiment instable avec des risques de pluies. De ce fait, on se dit tout à coup que McLaren pourrait en profiter pour signer un retour aux avants postes avec notamment Jenson Button, vainqueur en 2009, qui a l’expérience requise pour arracher un succès en Principauté. Une victoire de McLaren serait la grosse surprise de ce week-end et serait l’occasion de fêter dignement le 50e anniversaire de la création de l’écurie.  À moins que ce soit le jeune fougueux Sergio Pérez qui remporte cette course tant attendue.

Première réponse ce samedi à 14h pour les qualifications…