Trois équipes feront partie du milieu de tableau en Liga : Malaga, l'Athletic Bilbao, et Villarreal. Analyse. 

Malaga : Carences en capitaux
 
Les Malaguenos ne répondent plus aux critères économiques de l'UEFA, qui a décidé la révocation de toute implication des Andalous dans une compétition de l'organisation jusqu'à nouvel ordre, avec en prime une amende de 300000 euros, châtiment en réponse à des obligations que l'institution doit aux employés, aux autres formations, et à l'administration. Une pénalité qui a provoqué deux réactions majeures, la décéption de l'entraîneur et la révolte du directeur technique, mais qui ne peut empêcher la région de voir la réalité en face : Le découvert est pharaonique, ce qui n'a en aucun cas gênés les Boquerones, intimidants en Liga et à la tête du groupe C en Ligue des champions. Mais la deuxième partie de l'exercice a été un cataclysme : Malaga a été éliminé de la Coupe d'Europe puis a enchaîné les méprises en Espagne, ce qui a obligé le président à faire le ménage : Julio Baptista, Rubén, Isco, Jérémy Toulalan, Lucas Piazon, Javier Saviola, Manuel Iturra, Joaquin, Martin Demichelis, Diego Lugano, ainsi que l'Ingeniero" ont abdiqués au profit de Marcos Angeleri, Fernando Tisone, Flavio, Juan Miguel Jimenez, Bob Anderson, Recio et Bernd Schuster. Le but des Blanquiazules est d'améliorer la gestion de l'équipe. Reste à savoir si le Camerounais Fàbrice Olinga doit être privilégié en pointe. 
 
Athletic Bilbao : Repartir de l'avant
 
Les coéquipiers d'Ibai Gomez traversent une époque noire. L'Estadio San Mamés, monument religieux de la ville, a été démoli il y a un mois. Marcelo Bielsa, l'un des entraîneurs les plus charismatiques de l'histoire de la Team Bizkaia, au coeur d'une altercation physique avec un chef d'entreprise chargé de la rénovation du centre d'entraînement, a décidé de ne pas continuer à la tête des Leones à cause de contentieux avec l'équipe première. Le club a été vite évincé en Ligue Europa. "El Madari", avant-centre emblématique, a dit oui aux Italiens de la Juventus, quatre prodiges de la cantera ont été libérés, et le Vénézuélien Fernando Amorebieta a rejoint les Anglais de Fulham. En Liga, les Basques ont visés le maintien tout au long de la compétition, avec à la clé une douzième place émérite acquise en mai, et comptent aujourd'hui un nouveau coach, l'ancien maître à penser de Valence qui revient à la maison avec des renforts de choix tels que Benat, Mikel Balenziaga, Inigo Hererin, Xabi Exteita, Inigo Zubiaure, et Enrique Sola. Les protégés du politicien Josu Uruti veulent à présent reconquérir la première moitié de tableau et peut être obtenir un ticket en Coupe d'Europe, et ce que l'on peut dire, c'est qu'ils continueront à privilégier la Fàbrica.
 
Villarreal : Elite nous revoilà 
 
Le club de la banlieue valenciane est régulier économiquement, ce qui est extraordinaire en ce moment en Espagne, car forcément lorsque l'on est pas obligé de vendre des cadres et d'acheter des éléments d'un niveau inférieur, cela aide à construire une équipe compétitive. La reléguation en Liga Adelante il y a un an a permis au club de restructurer un budget famélique avec la promotion en équipe première de cracks du centre de formation, à l'image de Moi Gomez et de Pablo Iniguez, un recrutement ingénieux, avec le Méxicain Javier Aquino et le Français Jérémy Perbet, le tout marié à des titulaires habituels que le club a gardé tels que Musachio, Cani et Bruno Soriano. C'est l'union parfaite, les hôtes du Madrigal enchaînant les victoires dés la deuxième moitié de la compétition, et terminant à la deuxième position avec un total de cinq unités de moins que le champion. L'équipe revient en Liga et réalise un mercato fantastique : Le départ de Marcos aux Etats-Unis marque le début d'une ère, et les achats qui font naître le plus d'expectation sont Giovani Dos Santos et Tomas Pina, tous deux en provenance de Majorque et dotés d'un talent démesuré. L'entraîneur Marcelino Garcia a également été fasciné par deux pépites d'Europe de l'Est, Alexander Pantic de l'Etoile Rouge de Belgrade et Bojan Jokic du Chiévo Vérone. Reste maintenant à obtenir un gardien et ainsi le prêt de Sergio Asenjo, qui était condamné à être remplaçant à l'Atlético Madrid, a une utilité. Villarreal rêve de redevenir le géant qu'il était il y a quatre ans, où il voulait intégrer le podium à chaque fois, et cela semble bien engagé.