Pour la première demi-finale qui se disputait à 14h, Maximo Gonzalez affrontait Bryan Fratangelo. Si l'Argentin semblait partir avec un statut de favori, l'Américain a montré de belles choses depuis le début du tournoi.

Gonzalez craque

Le premier set débute totalement à l'avantage de l'Argentin, qui effectue deux breaks d'entrée pour mener 3-0. Mais il va être incapable ensuite d'aller jusqu'au bout, perdant également son service à deux reprises. Au final, c'est au tiebreak que les deux hommes s'en disputent le gain. A ce jeu-là, Fratangelo sort vainqueur. Derrière, Gonzalez n'arrive pas à s'en remettre et multiplie les fautes directes. Cela profite à l'Américain qui commence à s'échapper au score. Déjà auteur d'un 2/2 dans le premier set, il convertit dans la deuxième manche les trois balles de break qu'il a, et fait craquer totalement un Gonzalez absent. Il l'emporte donc sans trembler en 1h26 de jeu (7-6/6-1), et disputera la finale du tournoi ce dimanche.

Dutra-Silva assume son statut

En face de lui, il retrouvera la tête de série numéro 7 du tournoi, Rogerio Dutra-Silva. Opposé au 122e joueur mondial, Elias Ymer, le Brésilien a eu du mal. Dans le premier set, le Brésilien se fait surprendre par le jeune suédois, et le perd finalement 6-4. Le match va alors totalement basculer. Dutra-Silva se réveille et reprend le dessus sur son jeune adversaire. Le deuxième set est à sens unique, et le 94e joueur mondial revient à un set partout. Dans l'ultime manche, Ymer tient quelques jeux mais craque finalement sur son service, laissant son adversaire mener 4-2. Derrière, le Brésilien ne lâche pas l'avantage acquis et capitalise dessus pour gagner la partie (4-6/6-1/6-3).

Pour succéder à Thanasi Kokkinakis, vainqueur aux dépends de Thomas De Bakker l'année dernière, Bryan Fratangelo et Rogerio Dutra-Silva se retrouveront ce dimanche après-midi sur le court Patrice Dominguez de la Villa Primrose.

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Maxime Cazenave
Etudiant en Information et Communication à Bordeaux, Correspondant local pour Sud Ouest, et rédacteur pour le Daily Dunk, Hockey Archives et Vavel France. Une seule passion et religion : Cheick Diabaté